samedi 1 octobre 2011

50/50, Restless, Cellule 211, Hasta la Vista!, What's Your Number?, La Sacrée, Dream House,


Plusieurs petits films intéressants envahissent les écrans de cinéma cette semaine.

C'est le cas de 50/50 de Jonathan Levine qui aborde le cancer sous un jour doucement comique. Une idée risquée qui fonctionne grâce à l'habile mise en scène, les délicieux choix musicaux et l'interprétation renversante de tous ses comédiens, dont le toujours excellent Joseph Gordon-Levitt.
Critique

Gus Van Sant continuer à explorer l'adolescence avec Restless, une superbe romance mélancolique sur l'amour sans avenir entre deux jeunes personnes. Malgré un rythme en demi-teinte, cette oeuvre séduit amplement, surtout grâce à l'union entre Mia Wasikowska et Henry Hopper.
Critique
Ce film a été vu dans le cadre d'une présentation de Cinémagique.

Gagnant de huit prix Goya (les équivalents espagnols des Oscars), Cellule 211 de Daniel Monzon est un drame carcéral sur un gardien qui se fait passer pour un détenu. Un long métrage excitant, bien réalisé et joué, qui sait tenir en haleine malgré de sévères invraisemblances et un manque chronique d'émotions.

Film le plus populaire lors de la dernière édition du FFM, Hasta la Vista! de Geoffrey Enthoven est une pâle copie de Nationale 7, abordant le désir de sexualité chez trois personnes handicapées. Un récit complètement prévisible doté d'une mise en scène sans éclat et d'un traitement parfois moraliste. De quoi faire de l'ombre aux bons acteurs qui sont réunis pour l'occasion.

Impossible de ne pas aimer Anna Faris. Avec son visage enjoué et ses répliques salaces, il s'agit d'une des actrices américaines les plus drôles du moment. Elle n'arrive cependant pas à transformer What's Your Number? de Mark Mylod en une comédie éclatante tant les clichés sont rois. Partir à la recherche de ses ex n'est plus vraiment une partie de plaisir.
Critique

Après le sympathique Le divan du monde, le cinéaste Dominic Desjardins récidive avec La Sacrée, un feel good movie sur un petit escroc qui cherche à sauver son village d'enfance. L'ombre de La grande séduction plane sur cet effort qui fait rarement sourire tant les gags sont éculés et dépassés. La distribution ne s'en sort toutefois pas trop mal.

Mystère total. Comment les excellent Jim Sheridan à la réalisation et Daniel Craig, Rachel Weisz et Naomi Watts devant la caméra ont pu accoucher d'une production aussi ordinaire et ennuyante que Dream House qui suit la quête de vérité d'un père de famille? Ah oui, le scénario y est misérable, n'explorant jamais la psychologie des personnages ou des situations, n'arrivant non plus à créer un suspense ou un film horrifique satisfaisant. Une belle occasion ratée.
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