samedi 29 octobre 2011

Monsieur Lazhar, Laurentie, The Rum Diary, Puss in Boots, Anonymous, In Time, Planète yoga, Sophie


La variété est à l'honneur cette semaine dans les cinémas.

Sélection du Québec aux Oscars, Monsieur Lazhar de Philippe Falardeau est un très bel effort sur le deuil, l'enseignement et l'immigration, alors qu'un nouveau professeur cherche à faire oublier le récent choc subit par ses élèves du primaire. Une oeuvre délicate, sensible et intelligente, portée par de très bons acteurs.
Critique

Film âpre et ambitieux du tandem Mathieu L. Denis et Simon Lavoie, Laurentie s'intéresse à la perte de repère d'une certaine jeunesse, au même titre d'une province en mal d'indépendance. L'effort ne manque pas de couille et de courage, et si certaines scènes s'étirent inutilement et que le mélange entre la beauté et la noirceur n'est pas toujours au point, il s'agit tout de même d'un titre essentiel, qui en dérangera plus d'un.

Adaptation d'un livre de Hunter S. Thompson par le metteur en scène Bruce Robinson, The Rum Diary manque parfois l'âme du mythique écrivain dans sa façon de montrer cette dégradation du rêve américain. Sauf que le résultat n'est tout de même pas mal. Les dialogues sont vifs, l'humour y est omniprésent et tous les comédiens jouent dans le ton.
Critique

Le chat de Shrek a son propre film avec Puss in Boots de Chris Mills, une animation flamboyante mais un peu vide qui s'adresse d'abord aux enfants, mais également à leurs parents. Il y a de l'humour, de l'action, de l'aventure, de la romance, mais finalement très peu de substance.
Critique

Et si Shakespeare n'était pas Shakespeare? C'est ce postulat qu'exploite Roland Emmerich (Independence Day) avec Anonymous, un drame historique brouillon et peu captivant. Pourtant la recréation d'époque était spectaculaire, tout comme la distribution...
Critique

L'espoir était grand pour In Time où le génial cinéaste Andrew Niccol (Gattaca) retourne à la science-fiction pour un sujet fascinant où des gens n'ont aucune autre choix d'échanger leur espérance de la vie pour se payer des biens et des services. Dommage que le résultat, parsemé de poursuites et de gags douteux, ne soit vraiment pas à la hauteur.
Critique

Le précédent documentaire Adagio pour un gars de bicyle de Carlos Ferrand était vraiment excellent, mais ce n'est pas le cas de Planète Yoga qui explore la passion des gens pour cette activité de plus en plus répandue. La forme volontairement kitch laisse grandement à désirer, tout comme la qualité des sources, peu nuancées.

L'amitié entre une adolescente et un éléphant prend des proportions inespérées dans Sophie de Leif Bristow, une sorte de téléfilm qui se déroule dans l'univers d'un cirque. Malgré la fraîcheur des interprètes, le scénario routinier aux dialogues moralisateurs n'est pas réellement transcendant, bien au contraire.

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