Inspiré d'une pièce de DJ Shadow, Midnight in a Perfect World est un film d'horreur philippin de Dodo Dayao qui se déroule dans un futur proche, alors que ses habitants doivent fuir des entités émanant d'ombres. Sur papier, le résultat est peut-être angoissant et alléchant, mais il en est tout autre à l'écran alors que la progression plus ou moins inspirée et le jeu inégal des comédiens finissent par plomber cette allégorie politique qui évoque dès son introduction Philip K. Dick. À partir de là, on sait pertinemment comment le tout va se terminer. Dans un genre similaire, Aswang était largement supérieur. Sur demande. **1/2
Sur un mode plus absurde mais tout aussi hallucinogène se déploie Wonderful Paradise de Masashi Yamamoto. Lorsqu'une famille est sur le point de quitter la demeure, le temps est à la mélancolie. Puis à une immense fête où des inconnus se mêlent à la danse. Après une introduction qui traîne en longueur, les choses sérieuses peuvent enfin débuter, amenant avec elles son lot de rires et de surprises démentielles. Évidemment, le tout s'essouffle avant la fin, mais quelle parodie du mother! de Darren Aronofsky. Sur demande. ***
Lorsque des anciens du Studio Ghibli se réunissent, cela donne The Deer King, une animation luxueuse sur un virus qui ronge des peuples anciens. Fortement inspiré par Princesse Mononoke, le récit n'en possède pas l'étoffe (surtout que la morale impérialiste est douteuse). Mais sa construction de qualité, doublée de personnages attachants et de scènes d'action trépidantes, en font un divertissement honorable. ***
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