Le bon cinéma est rare cette semaine dans une salle près de chez vous. De quoi vouloir profiter encore plus longtemps de Fantasia qui tire à sa fin. Il y a toutefois des exceptions...
Cryptozoo: Cette animation hors norme de Dash Shaw fascine par ses images psychédéliques qui semblent provenir des années 70 (l'ombre de La planète sauvage se fait ressentir). À tel point que sa folie chaotique et ses excès éclipsent sa narration qui n'est pas toujours aboutie. Qui ne voudra pas voyager dans un monde unique où émanent les entités les plus extraordinaires? ***
Reminiscence: En s'abreuvant à la matière première de Inception et Memento (normal, Jonathan Nolan est son amoureux), Lisa Joy propose avec son premier long métrage une proposition ambitieuse mais superficielle sur le passé. Ce n'est pas en changeant de genre à chaque 15 minutes que cela donne un résultat qui sort de l'ordinaire. Ma critique. **1/2
Envole-moi: Inspiré d'une histoire vraie, ce nouveau projet familial de Christophe Barratier (Les choristes) confronte un jeune homme irresponsable à un adolescent malade. Les bons sentiments coulent à flot, tout comme les leçons de morales particulièrement collantes, et si le duo en place n'est pas mauvais, il ne peut rien face à la guimauve en place, chantée ou pas sur des airs de Jean-Jacques Goldman. **
The Protégée: Cet énième clone de Kill Bill et de Nikita s'apparente à une série B conventionnelle, mise en scène anonymement par Martin Campbell et menée par Maggie Q qui ne possède pas le charisme de l'emploi. Déjà que la chimie ne pogne pas avec son partenaire de jeu Michael Keaton. Voilà le type de production que l'on a déjà vu des centaines de fois. Ma critique. **
Wildland: Cette réponse scandinave à Animal Kingdom pousse les liens familiaux très loin, alors qu'une adolescente est pris en charge par sa tante et ses fils. Le récit dérangeant à ses heures est mené avec brio par la réalisatrice Jeanette Nordahl et de talentueux interprètes qui ne s'en laissent jamais imposer. En cinéma virtuel via Film Movement. ***1/2
Demonic: La technologie a toujours été au coeur de l'oeuvre de Neil Blomkamp (District 9, Elysium, Chappie). La voici conjuguée à l'horreur en s'inspirant fortement de The Cell et Paprika (une femme est capable de visiter l'inconscient de sa mère tueuse). Sauf que le réalisateur ne possède pas les moyens de ses ambitions, ennuyant royalement lorsque l'action se déroule dans le monde réel (donc dans 90% du temps). En vidéo sur demande. **
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