Candyman: Produit et écrit par Jordan Peele, cette nouvelle version du classique de 1992 ne manque pas de thèmes sociaux pertinents... à tel point qu'ils finissent par prendre le dessus sur l'horreur! Cela n'empêche pas la mise en scène de Nia DaCosta de résonner avec ses plans soignés et ses mélodies fulgurantes. ***1/2 Ma critique
Un pays qui se tient sage: Ce brûlant documentaire de David Dufresne sur l'ordre social et la violence légitime (ou pas) alterne entre les fascinants exposés rhétoriques et de terrifiantes vidéos provenant des réseaux sociaux, rappelant que tout ne va pas bien dans la démocratie française. ***1/2
Sous un même soleil: De son côté, François Jacob prend le pouls du conflit qui déchire l'Arménie et l'Azerbaïdjan, donnant la parole à sa population qui se fait souvent manipuler par les politiques de leur gouvernement. Un portrait sombre non dénué d'espoir, un brin redondant et porté par une photographie envoûtante. ***
Black Conflux: Ce drame d'apprentissage de Nicole Dorsey qui se déroule à Terre-Neuve intrigue dans ses conventions, offrant une magnifique recréation d'époque (1987) et des personnages plus vrais que nature, qui tentent de se frayer un chemin dans un âge particulièrement ingrat. L'ensemble est long à partir, mais les cinéphiles patients seront récompensés. En vidéo sur demande. ***
Les 2 Alfred: Les comédies de Bruno Podalydès sont souvent irrésistibles. C'est également le cas de celle-ci où son frangin Denis est confronté à un monde où la technologie n'est pas tendre envers la famille. Sauf que au-delà d'idées humoristiques, la charge demeure parfois lourde et pas toujours très subtile. ***
Prisoners of the Ghostland: Pour son premier long métrage aux États-Unis, Sion Sono s'offre un divertissement amusant et sanglant mais superficiel et bourrin, qui permet à un nouveau public de s'initier à son art unique grâce à un Nicolas Cage en bonne forme. Ma critique. ***
Live Story: Chronique d'un couple: Traitant de nombreux thèmes essentiels (affres des réseaux sociaux, amours toxiques, santé mentale), cette première réalisation de Jean-Sébastien Lozeau convainc difficilement tant les dialogues sont ampoulés (avec tentative pesante de poésie lyrique) et l'inclusion maladroite de symboles primaires. À côté d'un Sébastien Ricard qui en met parfois trop, Marilyn Bastien demeure au contraire toujours juste et convaincue, s'avérant LA révélation du projet. **
Aucun commentaire:
Publier un commentaire