Oliver Sacks: His Own Life: Filmé dans les derniers mois de son existence, ce chaleureux portrait du neurologue Oliver Sacks insuffle finesse et humanité à une figure hors pair. La mise en scène toute en retenue de Ric Burns insère l'homme dans son époque, laissant parler l'émotion qui ne tarde pas à couler à flot. ***1/2
Come Play: Que serait l'Halloween sans une nouvelle oeuvre horrifique? En adaptant son court métrage en long, Jacob Chase signe une création angoissante sur un garçon autiste qui se fait harceler par un monstre sortant tout droit d'écrans ! Classique mais efficace, cette méditation sur la solitude plaira à coup sûr aux amateurs du genre et de Babadook en particulier. *** Ma critique
Beasts Clawing at Straws: Plus sanglant est ce divertissement réalisé avec panache par Kim Yong-hoon qui, à l'instar des premiers opus de Guy Ritchie et Danny Boyle, rappelle que l'argent corrompt bien des gens. Bien que trop long et brouillon, l'ensemble ludique se veut particulièrement amusant. ***
Champions: En filmant deux athlètes souffrant de déficience intellectuelle (dont son propre frère), Helgi Piccinin propose un documentaire sensible et empathique, conventionnel dans sa structure mais non dénué d'inspiration. ***
La relève: Il y a un manque criant de vétérinaires loin des zones urbaines. Ce constat important patauge dans les morales, les lourdeurs et les bons sentiments au sein de cet effort de Julie Manoukian, où un récit platement filmé et écrit - évidemment que le clivage ville/village est martelé - sent les conventions à plein nez. **
Aucun commentaire:
Publier un commentaire