Possiblement la plus belle fresque de la sélection asiatique de Fantasia jusqu'à maintenant, The Blue Hour d'Anucha Boonyawatana est un premier film étonnamment mature où il est question d'une relation homosexuelle qui dérange et de la disparition de jeunes garçons. Très symbolique sans que ça soit trop envahissant, doté d'un jeu incroyable sur le son et d'images à couper le souffle, ce récit volontairement lent et hypnotisant où l'on croise une couple de fantômes chavire et donne des frissons tout à la fois. ****
Beaucoup plus ludique est Ryuzo and the Seven Henchmen, le dernier délire de Takeshi Kitano. Reprenant à son compte un concept populaire (les films de vieux) en faisant vivre de nouvelles aventures à des yakuzas retraités, le long métrage fait souvent rire tout en philosophant sur ce Japon en pleine mutation. Si le degré de saturation est parfois atteint et qu'il y a trop de blagues de pets, il est difficile de ne pas être charmé. ***
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