Après son intéressant mais inabouti Berberian Sound Studio qui l'a fait connaître, le cinéaste Peter Strickland est de retour avec The Duke of Burgundy, un autre film feutré où le soin apporté aux images, au son et aux détails est plus important que le récit. Pas que cette histoire de dominations, de jeux de rôles et de relations sado-maso entre deux femmes d'âge différent ne pique pas la curiosité. C'est juste que le réalisateur semble prisonnier de ses symboles lourds (les papillons) et de ses hommages (à Lynch et Bergman, mais surtout Bunuel) pour convaincre totalement. Reste néanmoins une oeuvre qui ose et qui fait différemment, ce qui n'arrive pas toutes les semaines. Au Centre Phi. ***
mercredi 22 juillet 2015
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