C'est le temps de souffler un peu avant Fantasia et la sortie de Ant-Man (que j'ai déjà vu mais dont je ne peux parler à cause de l'embargo) qui risque d'embrasser le box-office la semaine prochaine.
Présenté sur un seul écran, The Little Death de Josh Lawson est pourtant un petit film bien sympathique sur une faune de gens qui ont des préférences sexuelles étranges. Débutant en force avant de stagner à mi-chemin, l'ensemble se termine en beauté avec une finale jouissive à souhait. Pour les amateurs de Todd Solondz, mais en version soft. ***
Documentaire très attendu, Amy qui porte sur la chanteuse Amy Winehouse finit par émouvoir et il intéressera même le spectateur qui est insensible à sa musique. Reste que cet effort d'Asif Kapadia se veut particulièrement manipulateur et conventionnel. ***
Hommage aux films d'action ridicules des années 80 et au cinéma de Steven Spielberg (E.T.!), Big Game de Jalmari Helander est une série B qui s'assume où un ado de 13 ans fait équipe avec le président des États-Unis pour lutter contre de méchants terroristes. Samuel L. Jackson est truculent dans le rôle de l'homme le plus puissant de la planète, mais l'essai ne remplit pas toutes ses promesses et il s'avère assez quelconque. **1/2
Ambitieuse oeuvre de science-fiction qui devient de plus en plus banale, Self/Less de Tarsem Singh qui permet à un riche homme mourant de transposer son esprit dans un corps plus jeune fuit tous ses thèmes importants pour privilégier l'action générique. Mieux vaut alors revoir le sublime Seconds pour une énième fois. **1/2
Ambitieuse oeuvre de science-fiction qui devient de plus en plus banale, Self/Less de Tarsem Singh qui permet à un riche homme mourant de transposer son esprit dans un corps plus jeune fuit tous ses thèmes importants pour privilégier l'action générique. Mieux vaut alors revoir le sublime Seconds pour une énième fois. **1/2
Encore une autre production horrifique où les protagonistes filment ce qui se passe? Eh oui! The Gallows de Travis Cluff et Chris Lofting ne propose absolument rien de nouveau en donnant les lettres de noblesses à un fantôme qui pend des gens. L'ensemble est prévisible et dénué de frissons malgré un ou deux moments plus supportables. **
Ego Trip de Benoit Pelletier est un des pires films du cinéma québécois, à égalité avec Hot Dog et Les dangereux (et pas très loin de Angelo, Frédo et Roméo). Saboter un sujet aussi prometteur - un homme cynique tente de se refaire une réputation en allant à Haïti - est déjà un crime, mais le rendre sexiste, moralisateur et indigeste en est un autre. Tous les rôles sont stéréotypés, la réalisation n'a rien de cinématographique et tourner les scènes d'Haïti en République Dominicaine est un véritable sacrilège. Et dire que notre argent est allé là-dedans... 1/2
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