Même en s'attaquant à la science-fiction, Rainer Werner Fassbinder n'abandonne pas son style qui lui est propre et qui résulte en une multitude de miroirs, de relations tordues entre individus et d'hommages au cinéma de Douglas Sirk. Rappelant la paranoïa de Philip K. Dick et le film noir américain, World on a Wire est un fascinant et verbeux délire de 3h30 minutes sur un monde réel qui ne l'est peut-être pas, un homme qui ne s'est peut-être pas suicidée et une technologie qui prend de plus en plus de place. De quoi vouloir s'y perdre le reste de la fin de semaine. ****
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire