Le beau-fils de Jacques Becker, Pierre Vaneck, est décédé hier à la suite d'une opération cardiaque. La nouvelle n'a presque pas eu d'écho au Québec. C'est triste mais sans doute normal, l'acteur était peu connu de ce côté de l'Atlantique et ses films se retrouvent très difficilement dans nos DVD en Zone 1.
Pourtant, en France, c'est un énorme comédien de théâtre et de télévision qui s'éteint, un peu l'équivalent du Raymond Bouchard de l'Hexagone. En plus d'enflammer toutes les scènes où il se trouvait, il a laissé sa marqué et sa bouille sur le septième art d'antan, participant à des projets aussi important que le Paris brûle-t-il? de René Clément.
Depuis les années 1970, il était cependant à l'écart du grand écran. Il a bien participé au Othello d'Oliver Parker et La science des rêves de Michel Gondry, mais aucun rôle réellement significatif. Sa carrière cinématographique s'est toutefois terminé sur une belle note, campant le père d'Albert Dupontel dans l'efficace et très distrayant Deux jours à tuer de Jean Becker.
Je me rappelle il y a quelques mois d'avoir trouvé en DVD pour environ trois dollars dans un magasin à grande surface de la région de Montréal une édition neuve d'Une balle de canon, ce drame policier réalisé par Michel Deville (tout de même) et Charles Gérard en 1958. Le film n'a peut-être pas marqué les annales, sauf que Varek y était tout de même excellent, côtoyant de jeunes gens comme Jean Rocherfort et Michael Lonsdale.
Voilà un des rares «vieux» titres qu'il est possible de retrouver quelque part, par hasard, au gré des recherches. C'est trop peu, bien entendu.
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