mardi 2 février 2010

The Music Man et autres DVD de la semaine


Il est toujours surprenant qu'en ce mardi - jour de la semaine où de nouveaux DVD sont disponibles à la vente et à la location -, les choix les plus intéressants demeurent des rééditions.

Il y a celle en Blu-ray de l'excellente comédie musicale The Music Man de Morton Da Costa (1962) où Robert Preston s'éclate comme un petit fou. Le modèle est peut-être un peu long (150 minutes!), mais quelle magie et fantaisie qui découle de ce constat ironique d'une petite ville qui est incapable d'accueillir des étrangers.

Il y a également le sous-estimé Section spéciale (1975) de Costa-Gavras qui témoigne pour les générations présentes et à venir sur les imbroglios et la stupidité du Gouvernement Vichy. Hilarant, inquiétant et fascinant: que demander de plus à cette édition qui ne contient toutefois aucun supplément?

Dans les sorties traditionnelles, Demain dès l'aube s'avère un choix idéal, explorant avec intelligence et ambiguïté les jeux de rôles à l'âge adulte. L'entrevue que j'ai réalisé avec le cinéaste Denis Dercourt et l'acteur principal Vincent Pérez lors de leur passage à Montréal se trouve ICI.

Les amateurs de rires et de morts-vivants rigoleront un bon coup devant Zombieland de Ruben Fleischer, une comédie vigoureuse quoique tout de même traditionnelle qui comporte une apparition inoubliable à mi-chemin.

Sans être la meilleure adaptation d'un roman de Patrick Senécal (il faudra attendre cette semaine avec l'excellent Les sept jours du talion), 5150, rue des Ormes d'Éric Tessier est un long métrage respectable, assez drôle pour les gens qui ont un esprit tordu. Mes entrevues que j'ai réalisées avec le metteur en scène, le romancier et les comédiens se trouvent ICI.

Malgré son maigre budget, Daytime Drinking de Noh Young-seok demeure un récit doux-amer particulièrement mignon et attendrissant, qui fait voyager dans un endroit perdu de la Corée du Sud.

Visuellement impeccable et doté de dialogues anglophones onctueux, Bright Star plaira aux fans inconditionnels de Jane Campion... mais peut-être pas aux autres qui détestent les histoires d'amour trop romancées et sucrées.

Superbe prémisse qui ne tient pas la route plus que 30 minutes, Cold Souls de Sophie Barthes nage dans l'absurde en conviant Paul Giamatti (qui joue son propre rôle!) dans une aventure prometteuse mais soporifique où il aimerait bien se débarrasser de son âme afin de mieux apprendre son nouveau rôle au théâtre!

La déception (une des plus grandes de 2009) demeure Amelia, un biopic traditionnel et sans envergure de Mira Nair qui n'arrive même pas à soutirer des prestations satisfaisantes d'Hilary Swank, de Richard Gere et d'Ewan McGregor. Long, plat, ennuyeux: de quoi vouloir s'en tenir le plus loin possible.

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