samedi 13 février 2010

Revanche, The Last Station, Romaine par moins 30, The Wolfman, Percy Jackson, Valentine's Day


Semaine occupée après avoir vu 100% des sorties en salles!

Dans le lot, il ne faudrait surtout pas passer à côté du sublime Revanche (critique), un drame extrêmement maîtrisé et intelligent de Götz Spielmann qui explore le sentiment de vengeance (le thème à mode en ce début de 2010) avec agilité et précision. Un grand film, à la technique impeccable et interprété avec talent, qui se savoure comme les récents Les trois singes.

Dommage que les autres titres ne soient pas à la hauteur. Malgré ses excellents interprètes, The Last Station (critique) de Michael Hoffman relate beaucoup trop superficiellement et académiquement les derniers jours de Tolstoï. Reste le duo Christopher Plummer et Helen Mirren qui est loin d'être désagréable.

Sans doute plus intéressant que l'horrible Le bonheur de Pierre, Romaine par moins 30 d'Agnès Obadia demeure une autre carte postale véhiculant la plupart des clichés associés au Québec (gens sympathiques, grands espaces, métaphores de la neige, etc.). Sandrine Kiberlain n'arrive pas à sauver le long métrage qui s'enfonce lentement mais sûrement dans l'indifférence.

Plus amusant mais encore plus stupide est l'adaptation cinématographique de Percy Jackson & the Olympians: The Lightning Thief (critique). Lorsque Chris Columbus se pense encore dans Harry Potter, cela ne peut que créer une oeuvre sans originalité, à l'interprétation inégale et aux effets spéciaux à peine potables. Un mélange de défauts qu'il faut prendre comme une énorme comédie tant le divertissement est néanmoins de la partie.

Impossible d'en dire autant avec le remake de The Wolfman (critique) par un Joe Johnston qui se prend beaucoup trop au sérieux, passant son temps à soigner ses décors et à utiliser sa trame sonore dans le tapis. Au passage, il oublie complètement d'intéresser, livrant des dialogues banaux et dirigeant mal ses interprètes talentueux (Benicio Del Toro, Anthony Hopkins). Dommage.

En cette période de l'année, les couples voudront peut-être se divertir légèrement en allant voir Valentine's Day (critique) du spécialiste de la romance américaine Garry Marshall. Ils devront toutefois y penser à deux fois tant ce sirop sucré qui met en scène pas moins de 20 comédiens connus tourne en rond, demeurant superficiel et sans attrait, véhiculant si peu de chaleur humaine et d'humour.

C'est triste, mais bon, avec des opus majeurs comme Le ruban blanc ou Revanche, les récits de qualité sont néanmoins toujours au rendez-vous dans les salles de cinéma.

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