Une autre agréable semaine de films à voir à la maison.
En 2009, la presse s'est peut-être déchaînée sur Mary and Max, Coraline et Up, mais il ne faudrait surtout pas oublier 9.99$, cette magnifique animation de Tatia Rosenthal où quelques personnages cherchent le sens de leur existence. À la fois magique et philosophique, que demander de plus?
Le tandem Steven Soderbergh et Matt Damon frappe encore dans le jubilatoire The Informant! où un homme qui occupe un poste important se perd littéralement dans ses mensonges. Une histoire vraie brillante et sardonique, qui bénéficie d'une interprétation de haut niveau et une très agréable trame sonore.
Le réalisme est à l'honneur dans la chronique sportive The Damned United de Tom Hooper retraçant les heures de gloire et de déchéance d'un entraîneur sportif. Aussi intéressant qu'énergisant, avec un Michael Sheen qui ne finit plus de surprendre.
The Box de Richard Kelly s'est peut-être planté au box office, mais il faudrait vraiment découvrir cette petite oeuvre inégale mais ambitieuse, qui mélange drame, suspense, horreur, science-fiction et rires avec une rare ingéniosité. Et quelle musique des membres d'Arcade Fire!
Petit documentaire sur des collectionneurs américains, Herb and Dorothy de Megumi Sasaki se regarde et s'oublie à la vitesse de l'éclair, ce qui est soit une qualité ou un défaut.
Il s'agit d'une bonne chose pour le terriblement kitch et sucré Love & Savagery de John N. Smith ressasse la traditionnelle histoire d'amour entre deux clans ennemis. Qui a dit zzzzzzzz?
Plus ridicule qu'horrifiant, Sorority Row de Stewart Hendler est un autre exemple probant que les longs métrages du 21e siècle n'arrivent presque plus à faire rire. C'est bien dommage, évidemment.
Cirque du Freak: The Vampire's Assistant de Paul Weitz a évité de jouer dans ces zones obscures en offrant un divertissant un peu trop sage qui aimerait beaucoup devenir le prochain Harry Potter. Ça ne sera heureusement pas le cas.
Offert dans une nouvelle édition, Ichi the Killer rappelle comment Takashi Miike pouvait faire de très bonnes oeuvres, violentes et intelligentes. Cela semble faire une éternité.
Il y a également le vieux titres (de 1997) de Tony Bill, Five Corners, qui n'a toujours pas perdu de sa pertinence, présentant des Jodie Foster, Tim Robbins et John Turturro très jeunes qui cherchent à survivre dans un quartier défavorisé de New York. La fin peut décevoir par sa facilité, mais le reste s'avère une belle charge sociale et poétique sur la jeunesse d'hier et d'aujourd'hui.
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