Très peu de surprises du côté de la cérémonie des Césars. Le grandiose Un prophète de Jacques Audiard a pratiquement tout remporté, ne laissant presque rien pour les très bons Welcome de Philippe Lioret, À l'origine de Xavier Giannoli, Le concert de Radu Mihaileanu, Les herbes folles d'Alain Resnais et Rapt de Lucas Belvaux. Comment ne pas se réjouir de la victoire du splendide documentaire L'enfer d'Henri-Georges Clouzot, de ne pas comprendre l'intérêt envers le faiblard La journée de la jupe, et être estomaqué que Gran Torino a été préféré au Ruban blanc ou à Milk.
Chez nous, pour la sortie de La dernière fugue de Léa Pool, j'ai pu m'entretenir avec la plupart de ses artisans, afin de mieux cerner le processus d'adaptation, celui de la coproduction (avec le Luxembourg), l'élaboration des personnages et, bien entendu, leurs opinions sur le suicide assisté. L'entrevue se trouve ici.
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