Les films se suivent et se ressemblent. 2010 est marqué par des thèmes morbides où les pères prennent les armes pour venger la mort violente de leurs filles.
Ce sujet, vieux comme le monde, ramène l'auto-justice sur la place publique, après des titres aussi intéressants que le Crossing Guard de Sean Penn et la fameuse trilogie de Park Chan-wook... mais également des longs métrages plus racoleurs tels Eye for an Eye de John Schlesinger et The Brave One de Neil Jordan.
Dans The Lovely Bones, Peter Jackson rappelle qu'il y a une justice (divine ou pas), et que l'amour que porte une famille à leurs proches est plus fort que tout. Pour le reste, il faut faire confiance au hasard et aux morts qui viennent rôder.
C'est également le cas de Edge of Darkness de Martin Campbell. Sauf que le traitement, manipulateur au possible, montre un Mel Gibson abandonner toute logique pour seulement avoir la peau des malfrats.
C'est justement ces sentiments barbares et simplistes que voulait éviter Podz avec son excellent Les sept jours du Talion qui prendra bientôt l'affiche dans les salles québécoises. Il est normal de vouloir se venger, sauf que la violence ne sert à rien, transformant l'homme en simple bête.
Dans tous les cas, il faudrait se questionner sur le rôle de l'au-delà qui vient sans cesse faire sentir sa présence dans le réel, influençant les choix des vivants, dictant leur conduite à suivre. Un passage qui semble obligé, du moins sur le plan cinématographique.
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