Entre la projection publique et le visionnement de presse, le critique préfère généralement le deuxième choix, plus calme, plus clément, sans odeur nauséabonde de popcorn. Pourtant, trop souvent, des «intrus» sont de la partie, riant à gorge déployée pendant Le Bonheur de Pierre, ronflant sur Étreintes brisées de Pedro Almodovar. Un peu de respect serait-il trop demandé?
jeudi 7 janvier 2010
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Veux-tu dire que les journalistes qui vont aux projections de presse n'ont pas le droit d'apprécier ou de détester le film?
RépondreEffacerJ'allais à quelques projections dans le temps pour LeCinema.ca, pour me préparer à faires entrevues, et je me suis pris à éclater de rire pendant la projection de films. Selon toi c'était donc déplacé?
Non, bien sûr, les gens qui vont dans les projections de presse peuvent apprécier ou détester le film. C'est même le moment rêvé pour éclater de rire ou pleurer... à l'abri des regards!
RépondreEffacerJe parlais seulement des 2 ou 3 mêmes personnes qui font constamment des bruits de bouche, qui lâchent des «mais voyons» pour tout et pour rien, qui se liment les ongles, qui ronflent, etc., et qui, mystérieusement, lorsque c'est le temps de parler de l'oeuvre, que c'était tout le temps excellent et mémorable, alors qu'ils (ou elles) en ont vu même pas une heure!
Ah, je comprends alors! Parce que je dois avouer que je me sentais mal d'avoir eu du plaisir aux projections de presse. Je sentais que je dérangeais certaines personnes dans la salle. Pendant tout ce temps, j'avais quand même un mince espoir de n'être que paranoïaque.
RépondreEffacerMerci de me rassurer ;-)