Le comédien Diego Luna sera de passage à Montréal pour présenter Ambulante, son festival itinérant de documentaires mexicains qui se promène un peu partout depuis 2005. Au menu, le Cinéma Parallèle présentera du 15 au 21 janvier 2010 sept essais qui abordent d'importantes thématiques à une époque où le documentaire est de moins en moins populaire. Non seulement cet évènement cinématographique est une excellente idée, mais il pourrait facilement être imité par des cinéastes d'ici, ce qui pourrait combattre, d'une certaine façon, l'absence de salles de cinéma répertoire.
Hier j'ai pu m'entretenir avec l'acteur qui a obtenu une reconnaissance mondiale pour sa participation à l'excellent Y tu mama tambien. L'intégrale de l'entrevue se trouve ici, où il parle plus en détails de ce projet, de l'influence du septième art mexicain et de sa carrière hollywoodienne.
Même si les entrevues téléphoniques contiennent toujours des intempéries (la difficulté d'établir un horaire entre la Californie et Montréal, une conversation qui peut couper par inadvertance, etc.), la discussion a été fort agréable avec ce jeune homme volubile qui sait exactement où il s'en va.
Bien qu'à peu près tout le monde l'associe au film d'Alfonso Cuaron, ou à sa participation à Milk, The Terminal et Mister Lonely, c'est par la voie de la réalisation que Diego Luna se sent le plus à l'aise. « C'est ce que j'aime le plus faire, c'est là-dedans que je me suis trouvé. » Faisant suite à son documentaire J.C. Chavez qui retraçait la carrière du boxeur mexicain, il propose cette année une fiction, Abel, qui fera l'ouverture du prochain Festival de Sundance. Un métier qu'il tentera bien d'explorer à nouveau ces prochaines années. Qui sait, cela pourrait peut-être le transformer en Clint Eastwood ou John Cassavetes.
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