De la noirceur naît la lumière. Ce dicton va comme un gant à Médecin de nuit, un polar classique et stylisé signé Élie Wajeman (Les anarchistes, Alyah) qui est sublimé par quelques éclaircies de quiétude et de réconfort. En toubib au grand coeur qui se met dans le pétrin bien malgré lui, Vincent Macaigne trouve son meilleur rôle en carrière (l'acteur est judicieusement nommé aux Césars), véhiculant d'un seul regard toutes les émotions de la condition humaine. Un peu comme si le James Gray de la première heure se permettait de refaire Carlito's Way. À voir en ligne sur le site du Cinéma du Parc/Beaubien/Musée. ***1/2
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