On ne ressort pas indemne de L'apiculteur, un film moins connu de Theo Angelopoulos. Après une introduction magnifique qui mélange longs plans sublimes et images à couper le souffle, le récit suit un homme d'un certain âge (magnifique Marcello Mastroianni) qui erre sur les routes, finissant par s'attacher à une jeune femme volage. La quête se veut ici personnelle et spirituelle, alors que le vide s'empare constamment des êtres et des lieux, comme ce passage inéluctable du temps qui détruit tout. Cela peut donner des moments absurdes et quelque peu redondants qui jouent avec la patience du spectateur, mais également des séquences inoubliables et poignantes, comme cet ultime hommage à la scène d'un cinéma. ***1/2
dimanche 2 janvier 2022
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