mardi 31 décembre 2019

Top 10 de 2019

2019 se termine aujourd'hui! Sans plus attendre, voici les 10 films les plus marquants qui ont pris l'affiche au cinéma au Québec. Bonne année 2020!

Film du jour: Brawl In Cell Block 99

Le cinéaste S. Craig Zahler a le don de soutirer des performances fortes et nuancées d'acteurs qui jouent trop souvent la même chose. C'est le cas de Vince Vaughn dans Brawl In Cell Block 99 qui offre une performance intense et très physique en homme qui se retrouve en prison. La première partie classique et efficace finit toutefois par verser dans la violence extrême et l'auto-justice de bas étage, ce qui empêche le film de marquer les esprits comme il aurait dû. ***

lundi 30 décembre 2019

Les meilleurs films de 2019!

Qui a dit que 2019 ne fut pas une grande année pour le cinéma? Entre superproductions américaines (Avengers: Endgame) et septième art national (Antigone), les films de qualité furent nombreux. Parmi tous les longs métrages qui ont pris l'affiche au Québec entre le 1er janvier et le 31 décembre, voici ceux qui sont particulièrement sortis du lot...

66. Le daim
Qui ne veut pas s'acheter une veste en cuir après ce délire incommensurable?

65. Little Joe
Des fleurs pas comme les autres.

64. Doubles vies
L'art du discours.

63. 63 Up
Ce que devrait ressembler une véritable télé-réalité.

62. Les sept dernières paroles
Un projet unique au sein de notre cinématographie.

61. Premières armes
Engagez-vous qu'ils disaient!

60. Honeyland
La simplicité a bien meilleur goût.

59. M
Une réconciliation possible grâce à la force du cinéma de Yolande Zauberman.

58. The Twentieth Century
Le film québécois le plus inventif de l'année.

57. American Dharma
Une véritable conversation avec le diable.

56. Dark Waters
Lorsque l'eau n'est plus beau et limpide.

55. 20-22 Omega
Le Koyaanisqatsi du 21e siècle.

54. Toy Story 4
Renouer avec ses vieux amis.

53. Le voyage du prince
Un must en famille.

52. Atlantique
La révélation Mati Diop qui propose un récit hors de l'ordinaire.

51. L'heure de la sortie
Lorsque l'anxiété climatique se mute en récit horrifique.

50. Grâce à Dieu
L'importance de libérer la parole.
Mes entrevues 1 et 2 avec le réalisateur

49. Andrey Tarkovsky: A Cinema Prayer
Le maître, par son fils.

48. Ruben Brandt, Collector
Un délire animé unique en son genre.

47. Varda par Agnès
Un dernier tour de piste essentiel.

46. Une colonie
Emilie Bierre sera un jour notre plus grande actrice.

45. Monos
Une splendeur graphique et mélodique.

44. Us
Le cauchemar américain par excellence.

43. Miraï
Mamoru Hosoda confirme qu'il est le fils spirituel de Miyazaki.

42. Genèse
Les joies et les peines des premiers amours.

41. Her Smell
Elisabeth Moss, quelle actrice!

40. Le chant de la forêt
Un voyage dont on ne revient pas.

39. Les oiseaux de passage
Le pendant coloré de L'étreinte du serpent.

38. Notre temps
Le retour tant attendu de Carlos Reygadas.

37. Hale County This Morning
Odyssée poétique dans les abysses de l'Amérique.

36. Midsommar
Enfer et Paradis, même combat.

35. Asako 1 & 2
Ryusuke Hamaguchi s'impose comme le cinéaste le plus intéressant du moment.

34. Luce
Joute théorique de longue haleine.

33. Once Upon a Time... in Hollywood
Tarantino qui se fait plaisir.

32. The Irishman
Le chant du cygne.

31. Amanda
La beauté de la résilience.

30. Sofia
L'héritière de Mungiu et des Dardenne existe.

29Uncut Gems
Lorsqu'il se force, Adam Sandler peut être excellent.

28. Soleils noirs
LE documentaire québécois de l'année.

27. Les éternels
L'amour au temps du capitalisme.

26. Dogman
L'Homme, cette bête comme les autres.

25. Trois visages
L'ode au féminin de Jafar Panahi.

24. Song of Granite
Le drame biographique réinventé.

23. Amazing Grace
Renouer avec Aretha Franklin.

22. Apollo 11
Redécouvrir l'Histoire autrement.

21. Joker
Un phénomène à prendre ou à laisser.

20. La grande noirceur
Notre cinéma avec un grand C.

19. High Life
S'envoyer littéralement en l'air.

18. Ad Astra
Aux confins de l'humanité.

17. Le grand bal
La nécessité de communier.

16. The Lighthouse
Ne plus jamais voir les mouettes de la même façon.

15. Shadow
Un chef-d'oeuvre visuel.

14. Marriage Story
Scarlett Johansson et Adam Driver au sommet.

13. Aquarella
Boire la tasse.

12. A Hidden Life
S'élever toujours plus haut.

11. Waves
Surplus d'émotions.

Les choix 1 à 10 seront annoncés demain!

Film du jour: Grabbers

Une entité tentaculaire mange des humains... sauf ceux qui sont saouls! À partir de cette idée originale, Jon Wright pond une satire des films de monstres, drôle et potable à ses heures, qui verse toutefois rapidement dans le quelconque et le gros n'importe quoi. Techniquement le long métrage assure (avec ses effets cheap et magnifiques paysages) et l'interprétation demeure décontractée. **1/2

dimanche 29 décembre 2019

Les films préférés de... Fanny Ardant

Une des dernières icônes du cinéma français, Fanny Ardant a été dirigé par les plus grands, de Truffaut à Resnais. Je lui ai parlé pour la sortie de La belle époque (mon entrevue) et je lui ai demandé quels étaient ses films préférés...

« Il y en a plein que j'oublie. Mais un film qui m'avait beaucoup marqué, c'est Once Were Warriors. Il y avant cette actrice sud-africaine qui ressemblait à Jeanne Moreau. Un film très, très fort. Et puis le réalisateur est partie faire carrière en Amérique et voilà, il ne fait plus rien. C'est l'Amérique qui l'a détruit. Vous, vous rappelez, Fellini préférait rester à Rome et être un dieu à Rome qu'un valet en Amérique. »

Film du jour: Diamonds of the Night

Jan Nemec frappe fort avec son premier long métrage Diamonds of the Night (1964), qui relate la fuite de deux jeunes hommes. Visuellement exquis dans la tradition de l'expressionnisme allemand, le film aux ellipses brillantes se veux une réflexion prenante sur la mémoire comme pouvait le faire Alain Resnais à ses débuts, envoûtant par son alternance de moments vibrants et d'autres beaucoup plus lancinants. De quoi vouloir aller se promener régulièrement dans ces bois hantés. **** 

samedi 28 décembre 2019

Film du jour: Victor et Célia

On doit à Pierre Jolivet plusieurs très bons films, comme Force majeure et Ma petite entreprise. Il se fourvoie toutefois avec Victor et Célia, une comédie romantique quelconque et superficielle sur deux trentenaires qui rêvent d'ouvrir un salon de coiffure. Le scénario tombe vite à plat, la mise en scène n'est guère relevée et les interprètes s'activent pour rien. **

vendredi 27 décembre 2019

Top 100 de la décennie

La décennie se termine incessamment. Pour l'occasion, voici mon palmarès des 100 meilleurs films qui ont pris l'affiche au cours des 10 dernières années. Évidemment, l'ordre peut changer selon les humeurs, sauf que l'exercice permet de constater que les immenses fresques cinématographiques furent nombreuses...

  1. Le cheval de Turin de Bela Tarr
  2. The Tree of Life de Terrence Malick
  3. Le fils de Saul de Laszlo Nemes
  4. Les âmes mortes de Wang Bing
  5. Oncle Boonmee d’Apichatpong Weerasethakul
  6. Sommeil d'hiver de Nuri Bilge Ceylan
  7. La tortue rouge de Michael Dudok De Witt
  8. Norte, la fin de l'histoire de Lav Diaz
  9. Faust d'Alexandre Sokourov
  10. Stray Dogs de Tsai Ming Liang
  11. Une séparation de Asghar Farhadi
  12. Happy Hour de Ryusuke Hamaguchi
  13. Leviathan de Lucien Castaing-Taylor et Verena Paravel
  14. Le Quattro Volte de Michelangelo Frammartino
  15. Burning de Lee Chang-dong
  16. Holy Motors de Leos Carax
  17. The Master de Paul Thomas Anderson
  18. Ne croyez surtout pas que je hurle de Frank Beauvais
  19. Into the Abyss de Werner Herzog
  20. Under the Skin de Jonathan Glazer
  21. Toni Erdmann de Maren Ade
  22. Carol de Todd Haynes
  23. Amour de Michael Haneke
  24. Right Now, Wrong Then de Hong Sang-soo
  25. Deux jours et une nuit de Jean-Pierre et Luc Dardenne
  26. A Most Violent Year de J.C. Chandor
  27. Still the Water de Naomi Kawase
  28. The Tribe de Myroslav Slaboshpytskiy
  29. Beasts of the Southern Wild de Benh Zeitlin
  30. Le garçon et le monde de Alê Abreu
  31. Phantom Thread de Paul Thomas Anderson
  32. La grande beauté de Paolo Sorrentino
  33. L'héroïque lande de Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval
  34. The Social Network de David Fincher
  35. César doit mourir de Paolo et Vittorio Taviani
  36. La vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche
  37. Margaret (version du réalisateur) de Kenneth Lonergan
  38. Parasite de Bong-Joon-ho
  39. Shame de Steve McQueen
  40. Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois
  41. The Florida Project de Sean Baker
  42. American Honey d'Andrea Arnold
  43. Mia Madre de Nanni Moretti
  44. An Elephant Sitting Still de Hu Bo
  45. Inside Llewyn Davis de Joel et Ethan Coen
  46. Another Year de Mike Leigh
  47. Copie conforme d'Abbas Kiarostami
  48. Ida de Pawel Pawlikowski
  49. Moonlight de Barry Jenkins
  50. The Assassin de Hou Hsiao-hsien
  51. In the Family de Patrick Wang
  52. Une affaire de famille d'Hirokazu Kore-eda
  53. A Ghost Story de David Lowery
  54. The Act of Killing de Joshua Oppenheimer
  55. Dunkirk de Christopher Nolan
  56. Paterson de Jim Jarmusch
  57. Once Upon a Time in Anatolia de Nuri Bilge Ceylan
  58. Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma
  59. Horse Money de Pedro Costa
  60. Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow
  61. Léviathan d'Andrey Zvyagintsev
  62. The Woman Who Left de Lav Diaz
  63. Her de Spike Jonze
  64. Wuthering Heights d'Andrea Arnold
  65. 12 Years a Slave de Steve McQueen
  66. First Reformed de Paul Schrader
  67. Camille Claudel 1915 de Bruno Dumont
  68. The Favourite de Yorgos Lanthimos
  69. White Material de Claire Denis
  70. Douleur et gloire de Pedro Almodovar
  71. Birdman d'Alejandro G. Innaritu
  72. L'autre côté de l'espoir d'Aki Kaurismaki
  73. Call Me By Your Name de Luca Guadagnino
  74. Au-delà des collines de Christian Mungiu
  75. La La Land de Damien Chazelle
  76. Sunset de Laszlo Nemes
  77. Certain Women de Kelly Reichardt
  78. Lola de Brillante Mendoza
  79. Inside Out de Pete Doctor
  80. No Home Movie de Chantal Akerman
  81. Ex Libris de Frederick Wiseman
  82. Leto de Kirill Serebrennikov
  83. Poetry de Lee Chang-dong
  84. L'apollonide de Bertrand Bonello
  85. Spring Breakers d'Harmony Korine
  86. Tabou de Miguel Gomes
  87. Bait de Mark Jenkin
  88. Inception de Christopher Nolan
  89. Le conte de la princesse Kaguya d'Isao Takahata
  90. Melancholia de Lars von Trier
  91. Cold Fish de Sion Sono
  92. La guerre est déclarée de Valérie Donzelli
  93. Black Swan de Darren Aronofsky
  94. Stations of the Cross de Dietrich Brûggemann
  95. Drive de Nicolas Winding Refn
  96. A Touch of Sin de Jia Zhang-ke
  97. Elle de Paul Verhoeven
  98. The Raid 2 de Gareth Evans
  99. Gangs of Wasseypur de Anurag Kashyap
  100. La flor de Mariano Llinas
Choix 100 à + 500 (dans le désordre)
Short Term 12 - Trois temps après la mort d'Anna - The American - Toy Story 3 - Incendies - 10 et demi - Please Give - Scott Pilgrim - Winter's Bone - Curling - Route 132 - Buried - Carlos - À l'origine d'un cri - Tron: Legacy - Kaboom - L’illusionniste - Potiche -  L'artiste - Beginners - En terrains connus - I Saw the Devil - Monsieur Lazhar - Le gamin au vélo - Pina - Blue Valentine - Le nom des gens - Like Crazy - Mardi après Noël - Vénus noire - Année bissextile - Le havre - Les neiges du Kilimandjaro - Martha Marcy May Marlene - Coteau rouge - Armadillo - Marécages - Le temps qu'il reste - 50/50 - Le vendeur - Ce coeur qui bat - Submarine - Nuit #1 - Godin - The Descendants - Take Shelter - Moneyball - Somewhere - Senna - Le bruit des glaçons - Margin Call - The Future - Tinker Tailor Soldier Spy - Super 8 - Film socialisme - Winnie the Pooh - La vérité - Jo pour Jonathan - Mission: Impossible Ghost Protocol - Ceci n'est pas un film - Tabloid - Meek's Cutoff - Bellflower - No One Knows About Persian Cats - 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Film du jour: Jumanji: The Next Level

Suite à l'immense succès de la reprise de Jumanji, le réalisateur Jake Kasdan remet ça avec The Next Level qui reprend les mêmes éléments pour les brancher sur le 500 volts. Avec plus d'humour, d'action et de péripéties, ce divertissement parfait pour la période des Fêtes assume complètement ses excès, se permettant entre deux calembours de philosopher sur la nécessité de sortir parfois de son corps afin de mieux apprécier son quotidien. Et puis il y a ce cheval, tout simplement irrésistible. *** 

jeudi 26 décembre 2019

Film du jour: Final Fantasy VII: Advent Children

Le rêve de tous les amateurs de la Playstation se réalise: une suite à l’excellent Final Fantasy VII voit le jour sur grand écran. De quoi faire oublier le moyen Final Fantasy : The Spirits Within paru il y a quelques années. Si Advent Children est effectivement supérieur à la tiède production de 2001, le résultat déçoit tout de même beaucoup.

En 2004, par un coup de marketing extraordinaire, la compagnie Square-Enix s’associait avec le Festival du Nouveau Cinéma de Montréal pour montrer une grosse publicité de trente minutes de leur dernière création Final Fantasy VII : Advent Children. Cette façon un peu mercantile de fonctionner (dépenser près de dix dollars pour une bande-annonce) a tout de même provoqué des salles combles à chacune des représentations. Une année plus tard, l’histoire se répétait avec la version finale de 90 minutes. Si les nombreuses personnes présentes applaudissaient incessamment à la toute fin, plusieurs amateurs du plus grand jeu de rôle de l’histoire (on parle ici de la série Final Fantasy, et non du septième épisode, très pâle en comparaison du sixième) baillaient aux corneilles.

Avant de s’aventurer trop loin dans les méandres de cette nouvelle édition cinématographique, il peut être bénéfique de se rappeler comment cette série culte a débutée. À la fin des années 1980, les difficultés financières poussent Square à mettre la clé dans la porte. Avant ce geste imparable, la compagnie nipponne décide de sortir un dernier jeu sur la console Nintendo : Final Fantasy. Au Japon, ce jeu de rôle (RPG) atteint des ventes records et rejoint la mythique licence Dragon Quest (ou Dragon Warrior en Amériques du Nord) de Enix. Ce succès permet de renflouer les coffres et deux suites voient rapidement le jour. Le deuxième volet était presque une extension de l’original avec une histoire plus développée et un nouveau système de combat, alors que le troisième allait enfin proposer des images plus intéressantes et de multiples classes intrigantes. Si le pays du soleil levant est friand de RPG, ce n’est pas la même chose pour le restant de la planète. Le succès de Final Fantasy aux États-Unis en est un d’estime et la sortie de l’excellent épisode Final Fantasy IV sur la Super Nintendo n’allait pas vraiment faire date. Des personnages très charismatiques au sein d’un scénario riche en intrigues, c’était suffisant pour quelques mordus. Le sympathique cinquième épisode n’ayant jamais été distribué sur le nouveau continent, la révolution allait débuter avec le sixième volume, facilement le meilleur RPG jamais crée sur console. Une trame narrative à la Star Wars, des protagonistes extraordinaires, une musique légendaire de Nobuo Uematsu et de nombreuses quêtes connexes allaient faire de ce jeu une expérience des plus fantastiques.

Pourtant, le public américain et européen n’était pas encore totalement au rendez-vous. S’il est vrai que les six premiers épisodes ne comportaient pas des graphiques à tout casser et que leur difficulté était parfois problématique (c’est ce qu’on appelle des jeux old-school), le destin allait changer la donne. Square rompt son alliance avec Nintendo à cause de la misérable 64 qui continue dans l’optique de la cartouche pour signer un lucratif contrat avec Sony et ses disques compacts où énormément d’informations peuvent être stockées. C’est le début d’une alliance unique en son genre. Le RPG le plus marquant de tous les temps à voir le jour était le Final Fantasy VII sur la Playstation. Tournant autour de l’écologie, cet épisode multipliait les héros plus grands que nature et Sephiroth, un des meilleurs méchants (second après Kefka) de l’histoire des jeux vidéos. C’est à ce moment que la fantaisie allait être remplacée par un abus de la technologie. Les thèmes mythologiques sont toujours de la partie et ce segment sera le plus rentable de la série. Par la suite, Square va pondre de nombreux produits dérivés exceptionnels et quelques nouveaux épisodes. Final Fantasy VIII allait créer la plus grande polémique avec son histoire d’amour et ses combats diamétralement différents, alors que Final Fantasy IX n’était qu’un retour nostalgique vers le passé. Le bonheur passager continuait sur la Playstation 2 sans être de tout repos. Malgré sa linéarité, Final Fantasy X était une œuvre riche en rebondissements et les critiques furent nombreuses envers Final Fantasy X-2 (une suite directe, quel manque d’originalité) et un Final Fantasy XI) en réseau qui allait faire fuir de multiples admirateurs. Quelques choix désastreux, comme la création de ce Final Fantasy : The Spirits Within sur grand écran qui n’avait absolument rien à voir avec la célèbre série. Les images extraordinaires ne compensaient pas ce scénario plat qui n’était une énième variation de Aliens. Un échec colossal, une perte de cent millions de dollars et une fusion avec le compétiteur de toujours pour former la nouvelle association Square-Enix. Répondant au souhait de tout le monde, cette compagnie allait offrir une suite à son bébé phare sorti en 1997.    

Advent Children débute quelques années après les évènements de Final Fantasy VII. Sephiroth et Jenova ont disparu, ce qui laisse à la Shinra le besoin de tout reconstruire. Toujours aussi torturé, Cloud ère et se cherche, se sentant coupable de la perte de son amie Aerith. Un jour, trois mystérieux individus kidnappent les enfants de la planète pour accéder à une source inépuisable de materias. Dans quel but? Faire revivre le passé, ce qui pourrait amener la destruction de la terre. Bien malgré lui, Cloud et ses nombreux camarades reprennent du service pour éliminer cette nouvelle menace et parvenir, peut-être bien, à un peu de quiétude.

Si l’on ignore exactement combien d’argent a coûté cette adaptation cinématographique du célèbre jeu, il est aisé d’avancer le terme « beaucoup » tant les images éclaboussent littéralement la rétine. Tout y est lustré, magnifique et parfaitement reproduit. Des nombreuses épées de l’ancien mercenaire à la fourrure de Red XIII, l’extase est totale. Le rendu vidéo est extraordinaire, sans défaut ni anomalie. Le feu, l’eau, les cheveux en mouvement : les détails demeurent hallucinants. Surtout que les clins d’œil sont légions. Un Mog en peluche, une musique d’un téléphone cellulaire qui évoque le terme d’une bataille gagnée et l’ultime bicyclette au design imparable, il ne manque qu’un Chocobo pour atteindre le nirvana.

L’action est omniprésente du début à la fin. Excitantes et enivrantes, ces séquences bougent dans toutes les directions, accumulant les morceaux de bravoures, les balles de mitraillettes et les monstres divins qui sont appelés en renfort. Il est aisé de deviner à quel endroit The Matrix a tiré son inspiration originale. De la version publiée sur la première Playstation. Pourtant, l’overdose est rapidement atteinte. Tout est concentré sur les séquences rapides qui s’échelonnent beaucoup trop longtemps. Après plus de 50 minutes où les personnages s’affrontent au sabre, il est aisé de décrocher, de s’endormir ou de faire autre chose tant les répétitions sont affligeantes. Un tel bourrage a rarement été vu depuis le somnifère Peal Harbor.

Malgré cette pétarade incessante d’explosions, le produit tombe sur les nerfs assez rapidement. L’histoire, d’une simplicité absolue, est à mille lieux des scénarios prodigieux des jeux vidéo originaux qui tenaient en haleine pendant des dizaines d’heures. Les personnages, d’un vide abyssal, ne sont jamais explorés. Il y a bien la présence, inutilement stéréotypées, de Rude et Reno, qui ne sert absolument à rien, mais les Cid, Yuffie, Sith (sans son Cait), Vincent et Barret ne font que passer. Ce dernier ne s’occupe nullement de sa propre fille Marlene, qui semble avoir plus de liens avec Tifa. Quant à Cloud, il est facile de deviner la moindre de ses pensées ou de ses actions tant il est linéaire. En contrepartie, la personne n’ayant jamais joué au récit original ne comprendra absolument rien à cette mascarade. La courte explication en introduction n’est pas assez étoffée et les questions arriveront de tous les côtés. Qui est qui, qu’est-ce que le méchant cherche et pourquoi les enfants se prennent soudainement pour ceux du Village des DamnésAdvent Children est un film s’adressant presque uniquement aux fanatiques de la série, une forme de cinéma qui a beaucoup plus à voir avec les jeux vidéo que le septième art.   

La musique, composée par le légendaire Nobuo Uematsu, est très décevante. Il y a bien quelques thèmes qui reviennent comme des leitmotivs, mais les morceaux de combats sur fond de heavy metal, d’électronique ou d’industriel, était-ce réellement nécessaire? Surtout que cela n’a strictement rien à voir avec les géniales pièces composées tout au long de la série. Quant aux moments plus sérieux, pourquoi tout saturer avec des airs sirupeux? Pour suivre ce scénario inapte aux paroles prévisibles? Misère.

Tout amateur des Final Fantasy, peut-être bien la meilleure série jamais crée sur une console, ne peut qu’être déçu par une ineptie comme Final Fantasy VII : Advent Children qui semble exister seulement pour faire de l’argent. C’est splendide et il y a trop d’action, mais c’est à peu près tout. Il n’y a pas beaucoup de magie, de mystère, de fantaisie, de mythologie ou même d’intérêt. C’est le moment de recommencer une énième partie du septième volet pour le plus grand plaisir d’un tout et chacun. **1/2

mercredi 25 décembre 2019

Sorties au cinéma: Uncut Gems, Little Women, The Song of Names, Spies in Disguise,

Même si c'est Noël, il y a tout de même de nouveaux films qui prennent l'affiche au cinéma!

Uncut Gems: Le Cinéma Moderne accueille le plus récent récit survolté des frères Safdie, qui rappelle qu'Adam Sandler peut être un grand acteur. Aussi épuisant que satisfaisant, l'effort particulièrement immersif joue physiquement sur les nerfs comme peu de long métrage. ****

Little Women: Greta Gerwig rend encore plus féministe ce chef-d'oeuvre de la littérature, alternant constamment entre les époques afin de donner de la profondeur aux êtres. Bien que trop long, l'ensemble ne manque pas de divertir. ***1/2

The Song of Names: Que ferait François Girard sans la musique et l'Histoire? Le voilà replonger dans une autre saga où le passé de la Seconde Guerre mondiale se fait encore ressentir. Techniquement au point, la création demeure trop froide et classique pour convaincre. **1/2

Spies in Disguise: Cette parodie animée de James Bond et Mission: Impossible plaira davantage aux enfants qu'aux parents... à moins d'être un maniaque de pigeons! Cocasse à ses heures et parsemé d'action, le tout s'oublie toutefois à la vitesse de l'éclair. **1/2

Film du jour: City Lights

Possiblement le film le plus apprécié de Charlie Chaplin, City Lights est un chef-d'oeuvre de comédie et de pathos, alors qu'on retrouve notre vagabond préféré qui tente d'aider une jeune femme aveugle. L'opus regorge de trouvailles poétiques et de scènes hilarantes, jusqu'à une finale inoubliable, parmi les meilleures du septième art. Comme classique à regarder le jour de Noël, il ne se fait pas mieux. *****

mardi 24 décembre 2019

Les meilleurs films québécois de la décennie

Petit cadeau de Noël à l'avance avec mes 10 films québécois de la décennie!

1. Trois temps après la mort d'Anna

2. Miron, un homme revenu d'en dehors du monde

3. Les démons

4. En terrains connus

5. Over My Dead Body

6. La grande noirceur

7. Le météore

8. Catimini

9. Les manèges humains

10. Laurentie

Film du jour: A Christmas Story

Il y a des classiques de Noël inusables. A Christmas Story de Bob Clark est de ceux-là. À partir d'un schéma extrêmement nostalgique, le scénario malin abat tous les clichés pour offrir une version détraquée de cette période charnière qui, ironiquement, se rapproche beaucoup de la réalité et de celle que l'on pouvait se faire à l'âge de neuf ans. Difficile de trouver un gamin plus espiègle que Ralphie qui crève l'écran dans cette aventure de gags qui fait rire encore et encore petits et grands. ***1/2

lundi 23 décembre 2019

Les meilleurs films de... décembre 2019

Avant de tomber dans les palmarès de fin d'année et de fin de décennie, voici les films qui ont marqué décembre 2019. Un gros mois de cinéma...

- Waves

- A Hidden Life

- Uncut Gems

- Monos

- Varda par Agnès

- Andrey Tarkovsky: A Cinema Prayer

- Le voyage du prince

- Dark Waters

- The Twentieth Century

- Little Joe

- 63 Up

- Little Women

- Knives Out

- Wilcox

Film du jour: The Love Parade

Premier film musical à intégrer les chansons à la narration, The Love Parade (1929) expose le génie comique d'Ernst Lubitsch qui offre une joyeuse farce féministe, parsemée de références sexuelles. Faisant fi d'une prémisse éprouvée, le récit est parsemé de dialogues savoureux et d'une interprétation irrésistible de Maurice Chevalier en tombeur de ses dames. ****

dimanche 22 décembre 2019

Les films préférés de... Nicolas Bedos

Fils de l'humoriste Guy Bedos, Nicolas Bedos est tour à tour dramaturge, écrivain, scénariste, acteur et réalisateur. Après avoir mis en scène Monsieur et Madame Adelman pour le cinéma, il a offert plus tôt ce mois-ci le film La belle époque. Je lui ai parlé pour l'occasion (mon entrevue) et je lui ai demandé quels étaient ses films préférés...

« J'ai une passion pour un cinéaste qui s'appelle Milos Forman. Ses films, je les revois à tous les ans. Que ce soit Vol au-dessus d'un nid de coucou, Amadeus, Larry Flint, Man in the Moon. C'est un cinéaste dont tous les films m'intéressent, parce qu'il est au plus proche de l'humanité dans son talent, dans sa folie, dans sa solitude, dans son goût des excès. C'est un cinéaste qui parle de choses qui résonnent vraiment en moi. Je pense que c'est mon cinéaste préféré. »

Film du jour: Highball

Tourné en six jours entre amis et jamais réellement complété, Highball est un désastre de la part de Noah Baumbach: la lumière est problématique, l'interprétation inégale, la réalisation approximative à la façon d'une vieille sitcom, etc. À tel point que le cinéaste a renié ce film. On peut toutefois le trouver en dvd. Il s'agit seulement d'une curiosité malsaine, parce que le script qui réserve de bons moments ne tarde pas à tourner en rond et que l'humour parfois irrésistible s'écrase très vite le nez contre le mur. *1/2

samedi 21 décembre 2019

Sorties au cinéma: A Hidden Life, Andrey Tarkovsky: A Cinema Prayer, The Twentieth Century, Bombshell, Luc Durand Leaving Delhi, Star Wars: The Rise of Skywalker, Le meilleur reste à venir

Le cinéma d'auteur et commercial se livre une lutte sans fin cette semaine dans un cinéma près de chez vous.

A Hidden Life: Après quelques essais plus déroutants, Terrence Malick retrouve le chemin de la narrativité avec cette sublime histoire vraie sous fond de courage, d'héroïsme et de résilience. Un véritable poème cinématographique! ****

Andrey Tarkovsky: A Cinema Prayer: La transcendance est également de mise dans ce documentaire entièrement construit autour des enregistrements et des textes du grand cinéaste russe, assemblés par son propre fils. À découvrir au Cinéma Moderne. ***1/2

The Twentieth Century: Matthew Rankin délire complètement au sein de cet ingénieux premier long métrage qui mélange politique canadienne et absurdité chronique. Un poème kitsch et hilarant dans la lignée de ceux de Guy Maddin, qui a toutefois tendance à s'étioler avant la fin. ***1/2

Bombshell: De flagrants cas d'abus sexuels systémiques prennent vie par l'entremise de cette création traitée malheureusement de façon trop superficielle. Bien que la mise en scène de Jay Roach ne casse rien, ses interprètes féminines (surtout Charlize Theron) s'en tirent haut la main. ***

Luc Durand Leaving Delhi: Après Roger d'Astous, Étienne Desrosiers s'intéresse à un autre architecte important à travers ce documentaire intimiste, globalement intéressant bien que le portrait qui en ressort manque parfois de précision et de nuance. ***

Star Wars: The Rise of Skywaker: La conclusion de la plus récente trilogie ravira la plupart des amateurs, surtout que J.J. Abrams est de retour derrière la caméra. Mais pour chaque scène enlevante, il y a un scénario qui fait peu de sens, un manque chronique de surprise et la disparition complète de la vision de Lucas, remplacée par celle de Disney. ***

Le meilleur reste à venir: Fabrice Luchini et Patrick Bruel jouent la bromance à fond de train dans cette nouvelle comédie des créateurs du Prénom, qui étire inutilement un prétexte de 5 minutes sur près de 2 heures. Le résultat, rarement comique, en devient vite assommant. **

Film du jour: Wildlife

Inédit au Québec, ce très beau drame de Paul Dano montre une famille - et métaphoriquement les États-Unis - à la croisée des chemins, qui tente de s'émanciper des jours gris. Derrière son traditionnel récit d'apprentissage, Wildlife arrive à déployer une riche gamme d'émotions, conférant aux excellents Carey Mulligan et Jake Gyllenhaal quelques-uns de leurs plus beaux rôles. Un véritable trésor à découvrir. ***1/2

vendredi 20 décembre 2019

Entrevue The Song of Names

Que ferait François Girard sans un film qui se déroule dans le passé et où la musique y joue un rôle important? C'est le cas de son plus récent long métrage The Song of Names, qui met en vedette Tim Roth et Clive Owen. J'ai pu m'entretenir avec le cinéaste québécois et mon article se trouve dans le journal Métro du jour.

Film du jour: L'eau froide

L'eau froide est un peu le film de la transition dans la carrière d'Olivier Assayas, qui débute le tout à la façon de ses précédentes créations (fortement inspiré par Bresson, autant dans la forme que dans le fond) pour bifurquer vers un résultat plus bouillant et authentique. Cela culmine par une extraordinaire scène de fête qui marque au fer blanc le récit, alors que la jeunesse ne fait qu'une avec l'image. De la fabuleuse trame sonore à la lumineuse Virginie Ledoyen, il y a plusieurs raisons de revisiter cette oeuvre qui célèbre cette année son 25e anniversaire. ***1/2

jeudi 19 décembre 2019

Les pires films de 2019

Les navets ont été nombreux cette année, surtout si on compte les films qui sont sortis directement en dvd, sur vidéo sur demande et grâce à Netflix. Voici les pires longs métrages qui ont pris l'affiche au cinéma en 2019 (je n'ai malheureusement pas eu la grande chance de voir Cats)...

10. Little
L'histoire nulle et passe-partout que l'on ressort constamment, seulement avec de nouveaux visages.

9. After
La romance kitsch et niaiseuse par excellence.

8. Good Boys
Reprendre Superbad et tout bousiller.

7. Tanguy, le retour
Autant le premier faisait sourire, autant le second s'avère catastrophique.

6. The Best of Enemies
L'art d'être raciste en racontant une histoire vraie censée pourfendre le racisme.

5. Hellboy
Tellement raté que cela en devient presque fascinant.

4. Leo Da Vinci - Mission Mona Lisa
L'animation peut être un grand genre... puis on décide de sortir cette chose.

3. The Intruder
L'art de s'étouffer avec les clichés les plus éculés.
Ma critique

2. Justice sur le net
Sujet important + interprètes de talent + ultime oeuvre d'un cinéaste = malheureusement un échec spectaculaire.

1. Anna
Luc Besson est dans une classe à part avec ce nanar d'une imbécillité rare.