Moins flamboyant que ses compatriotes coréens, Lee Chang-dong construit néanmoins une filmographie nécessaire et exemplaire. Avec Secret Sunshine, superbe mélodrame sur la nécessité de se raccrocher au monde des vivants par n'importe quel moyen, il dessine avec beaucoup d'habileté le destin d'une mère épeurée. D'une belle lenteur, parsemée de symboles qui ne sont pas trop lourds et s'amusant à jouer avec la prévisibilité de son récit, cette oeuvre froide se réchauffe progressivement grâce aux thèmes déployés et à la performance de haut vol de son héroïne. Le chaînon manquant entre Oasis et Poetry, c'est bien ce film-là. ****
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