Adapter du théâtre au cinéma est toujours casse-gueule. Il faut trouver un moyen de rendre cinématographique ce qui ne l'est pas nécessairement, sinon cela ne donne qu'un simple huis-clos. C'est l'exploit de Kiss of the Spider Woman d'Hector Babenco, qui parvient à traiter avec subtilité de cette amitié entre deux détenus tout en se permettant d'ingénieuses ellipses temporelles. En plus d'être extrêmement politisé, il y a une réflexion sur le cinéma et des mises en abyme qui s'apparentent au conte, la fantaisie verbale en plus. Il y a surtout deux comédiens qui trouvent leur meilleur rôle en carrière: le regretté Raul Julia et le trop peu utilisé William Hurt qui a remporté pour l'occasion les plus grandes consécrations à Cannes et aux Oscars! ****
dimanche 25 novembre 2012
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