L'oeuvre emblématique du cinéma de Jean-Luc Godard des dernières décennies a certainement pris forme avec Deux ou trois choses que je sais d'elle, en 1967. Il s'agit plus un exposé qu'un film sur les affres du capitalisme, de la publicité et de la perte du bien commun. Cérébral, intellectuel, un brin didactique, ce concentré du septième art à l'état pur fascine et déroute, méritant plusieurs visionnements, seulement pour saisir toutes les subtilités du messages, de la dérive de cette héroïne qui se prostitue «comme les autres» à ce jeu continuel sur la forme et le fond. Ce ne sera peut-être pas pour n'importe qui, mais c'est certainement à ne pas manquer au moins une fois dans son existence. ****
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