Philippe Grandrieux est un cinéaste très particulier. Croisez Bruno Dumont avec David Lynch et on se rapproche graduellement de la bête. Ses longs métrages sont radicaux et il faut bien s'accrocher pour ne pas être largué. C'est le cas de Sombre sur les méfaits d'un tueur en série. Un slasher movie intellectuel, un film d'art et d'essai gothique et dérangeant? Bien sûr! Et si ce n'était que ça. Il s'agit plutôt d'un cauchemar malsain, volontairement lent et biscornu, qui fascine et rebute tout à la fois, où tous les éléments techniques (la caméra, le son) sont utilisés pour faire peur. À expérimenter avant de mourir. ****
lundi 18 juin 2012
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