Dernier tome de sa trilogie italienne sur la solitude, la quête d'amour et la difficulté à communiquer, L'Éclipse de Michelangelo Antonioni est également son volet le plus ardu à regarder. Les contrastes du lent quotidien et de la vie parallèle mouvementée de la bourse se fracassent, rappelant que l'être humain est souvent seul sur Terre. Le cinéma du plus grand réalisateur italien (désolé Fellini) en est un de regards, d'introspection, autant la quête et l'errance de ses personnages que leur enfermement dans des superbes paysages, eux qui se trouvent toujours derrière des structures (portes, fenêtres, etc.) qui les empêchent de bien rentrer en relations. La marche est peut-être haute afin de bien absorber ce récit, de le saisir et de l'expliquer, mais le ressentir se fait automatiquement et un grand pouvoir de fascination s'exerce, surtout à la fin de ce qui est probablement la conclusion la plus audacieuse du septième art. *****
mardi 19 juin 2012
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