Ainsi soient-elles: Impossible de ne pas être inspiré par les religieuses actives et engagées de ce documentaire de Maxime Faure. La communauté des Soeurs Auxiliatrices va peut-être disparaître, mais son héritage demeure profond, comme en fait foi cette oeuvre touchante et attendrissante. La technique n'est pas exempte de fautes (musique poussive, traitement télévisuel), mais elle est compensée par le charisme de ses attachants sujets. **
Akilla's Escape: Nommé aux Prix Écrans Canadiens, ce long métrage de Charles Officer cherche à confronter le cycle de violence générationnel par l'entremise d'un film noir classique mais très solide techniquement (immersions sonores et visuelles impeccables), dont les errances scénaristiques et didactiques sont compensées par des comédiens convaincus et une finale émouvante. ***
Pinocchio: Mais à qui s'adresse cette nouvelle adaptation du célèbre conte italien, cette fois signée Matteo Garrone (Gomorra, Dogman)? Aux enfants qui trembleront de peur devant la noirceur ambiante ? Ou aux adultes qui devront affronter plein de gags infantiles et répétitifs? Au moins l'oeuvre en met plein les yeux, fascinant par la complexité de ses détails. Ma critique ***
Des infirmiers jouent à Dieu dans La Dosis, le solide premier film de Martin Kraupt qui traite dans un style clinique de la mort et de la masculinité toxique. Lent et verbeux, le récit composé dans des tons de bleus est interprété avec assurance et si le scénario ambigu peut paraître sinueux, c'est pour mieux refléter les enjeux moraux qui en découlent. En vidéo sur demande. ***
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