Adieu les cons: Lauréat de sept Césars (meilleur film, réalisation, scénario...) et immense succès commercial en France, la nouvelle création d'Albert Dupontel est un conte savoureux sur des marginaux qui décident de s'allier afin de ne pas boire la tasse. Humour, poésie et mélo font bon ménage dans cette succulente proposition qui multiplie les hommages au chef-d'oeuvre Brazil. **** Ma critique
Échos d'Istanbul: L'embourgeoisement n'arrive pas seulement à Montréal. Elle menace les cultures et traditions partout sur la planète. Elle est notamment le sujet de ce joli documentaire de Giula Frati où l'on va à la rencontre d'une population trop souvent oubliée et rarement montrée de la Turquie. Sans être aussi mémorable que le récent Stray d'Elizabeth Lo, l'essai un brin longuet se veut révélateur, utilisant une palette sonore recherchée - et récompensée d'un Prix Iris - qui se veut immersive. Sur iTunes et Apple TV. ***
Sun Children: Des garçons pauvres fréquentent une école afin de dérober son trésor dans cette fable signée Majid Majidi. Même si le vétéran cinéaste iranien a la main lourde (traitement manichéen, les acteurs jouent gros), sa réalisation symbolique fait mouche, développant un récit narratif qui devient de plus en plus intéressant au fil du visionnement. ***
Werewolves Within: Faire une parodie dans le style d'Edgar Wright est une chose. Faut-elle seulement qu'elle soit amusante, angoissante et ingénieuse. C'est trop rarement le cas de ce long métrage de Josh Ruben adapté d'un jeu vidéo qui ne lève qu'à moitié tant le script est prévisible et la mise en scène monocorde. Au moins il y a le charismatique Sam Richardson (Veep) qui devrait tenir plus souvent le rôle principal et qui forme un charmant duo avec Milana Vayntrub. Dans un genre similaire, mieux vaut se tourner vers le délectable The Wolf of Snow Hollow. **1/2
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