Présenté ce soir en première mondiale, Videophobia est peut-être l'oeuvre qui propulsera la carrière du prolifique Daisuke Miyazaki. À partir d'un sujet délicat (l'exposition d'une vidéo intime sur le web), le cinéaste nippon propose une réflexion pertinente sur le regard et cette société saturée d'images, ensevelissant la banalité du quotidien sous une horde de tension et de paranoïa digne de suspenses horrifiques. La fascinante actrice Tomona Hirota s'occupe du reste, hypnotisant de son regard unique. ***1/2
Brouillant allègrement les pistes entre la fiction et le documentaire, le vénérable Werner Herzog propose avec Family Romance LLC une réflexion sur la solitude et les illusions du Japon, où le faux se veut souvent plus véridique que le vrai. Gentil et malsain à la fois, révélateur malgré sa trop longue durée, il s'agit d'un essai mineur qui réserve toutefois de belles surprises. Présenté aujourd'hui et le 19 octobre. ***
Véritable ovni, Aren't You Happy de Susanne Heinrich traite par l'entremise de 15 vignettes de l'image de la femme d'aujourd'hui. Une ingénieuse idée de départ qui est malheureusement sabotée par un traitement simpliste et répétitif, qui tourne très vite à l'exercice de style maniéré. Une demi-déception, surtout devant l'immense travail plastique qui rappelle les vieux opus de Godard et d'Akerman. Présenté aujourd'hui. **1/2
Brouillant allègrement les pistes entre la fiction et le documentaire, le vénérable Werner Herzog propose avec Family Romance LLC une réflexion sur la solitude et les illusions du Japon, où le faux se veut souvent plus véridique que le vrai. Gentil et malsain à la fois, révélateur malgré sa trop longue durée, il s'agit d'un essai mineur qui réserve toutefois de belles surprises. Présenté aujourd'hui et le 19 octobre. ***
Véritable ovni, Aren't You Happy de Susanne Heinrich traite par l'entremise de 15 vignettes de l'image de la femme d'aujourd'hui. Une ingénieuse idée de départ qui est malheureusement sabotée par un traitement simpliste et répétitif, qui tourne très vite à l'exercice de style maniéré. Une demi-déception, surtout devant l'immense travail plastique qui rappelle les vieux opus de Godard et d'Akerman. Présenté aujourd'hui. **1/2
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