Disciple de Michael Haneke, Jessica Hausner propose avec Little Joe une satire du bonheur, un long métrage qui lorgne à la fois vers le film de genre (à la Body Snatcher) que le drame social. En fait, cette histoire saugrenue de plante qui change les gens rappelle à quelle point une société fasciste peut s'exécuter dans l'ombre afin d'absorber l'identité et l'empathie de sa population. Un procédé à l'esthétisme soigné (cette caméra qui ondule constamment de droite à gauche, ce vert omniprésent) et au rythme volontairement léthargique (qui joue sur l'ennui, comme le précédent Amour fou de la cinéaste), centré autour de l'excellente Emily Beecham - prix d'interprétation féminine à Cannes cette année - qui est dépassée en mère monoparentale qui sent son fils adolescent s'éloigner d'elle. Présenté aujourd'hui et le 20 octobre. ***1/2
En tentant de percer les mystères de la mythique peinture L'ange blessé d'Hugo Simberg, Jean Michel Roux propose avec Angel of the North un documentaire étonnant sur l'ADN de la Finlande, trop long mais parfois touché par la grâce, qui regroupe large en demeurant cinématographique. Quelques passages plus didactiques peuvent lasser, mais l'ensemble n'est pas dénué d'intérêt. Présenté ce soir et demain. ***
En tentant de percer les mystères de la mythique peinture L'ange blessé d'Hugo Simberg, Jean Michel Roux propose avec Angel of the North un documentaire étonnant sur l'ADN de la Finlande, trop long mais parfois touché par la grâce, qui regroupe large en demeurant cinématographique. Quelques passages plus didactiques peuvent lasser, mais l'ensemble n'est pas dénué d'intérêt. Présenté ce soir et demain. ***
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