Même si le Festival du nouveau cinéma a début hier, il ne faut surtout pas oublier les sorties régulières en salles...
La langue est donc une histoire d'amour: Sobre dans son approche et terriblement classique dans sa forme télévisuelle, ce documentaire montréalais de Andres Livov mérite toutefois le détour pour la dévotion de ses professeurs, qui transmettent à une population qui ignore bien souvent tout du français. ***
Dolemite Is My Name: C'est l'histoire d'un personnage mythique de la culture afro-américaine des années 70, évidemment raconté par des scénaristes et un réalisateur blanc qui ramènent à l'avant-scène ses stéréotypes les plus éculés. Eddie Murphy - et par ricochet Wesley Snipes - sauveront peut-être leur carrière respective avec ces rôles jouissifs, ce qui n'empêche pas le long métrage de perdre constamment de son intérêt, jusqu'à devenir une métaphore de son producteur Netflix. **1/2
Matthias et Maxime: Après son désastreux The Life and Death of John F. Donovan, Xavier Dolan ne semble plus rien avoir de nouveau à dire, accouchant d'un film bien tiède qui ressasse toujours ses mêmes obsessions. Malgré une interprétation relevée de ses têtes d'affiche et quelques scènes plus réussies se trouvent une horde de clichés et un récit qui s'étire beaucoup trop longuement. **1/2
Gemini Man: Ang Lee s'enfonce encore un peu plus avec cette production générique, spectaculaire sur le plan technique mais qui cherche constamment son ton, entre le sérieux existentiel et la série B divertissante. **
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