Le Festival du nouveau cinéma regorge de trouvailles intéressantes. Une des plus nécessaires est certainement Cancion sin nombre (Song Without a Name) de Melina Leon, un douloureux film péruvien sur une femme qui s'est fait voler son bébé nouveau-né. Sa quête ne manque pas de happer, au même titre que la magnifique photographie en noir et blanc (rosée) qui rappelle de vieilles photographies. Dans un monde idéal, ce long métrage qui se perd quelque peu à mi-chemin rencontrerait le même succès que Roma. ***1/2
C'est également l'occasion d'attraper Vitalina Varela, la sublime nouvelle fresque de Pedro Costa qui s'est méritée le Léopard d'or. Fidèle à ses habitudes, le cinéaste portugais dessine le parcours sombre et austère de son protagoniste qui est prisonnier des griffes du post-colonialisme. Voilà un lent et prodigieux voyage au bout de la nuit que l'on se rappellera pendant longtemps, seulement pour l'immense qualité picturale de ses plans, qui évoquent des toiles de peinture. Présenté aujourd'hui et le 19. ****
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