Depuis 2014, Bruno Dumont a complètement changé sa veste de bord, utilisant le réel (cadre naturel, acteurs amateurs) à des fins irrationnelles. Il récidive avec Coincoin et les z'inhumains, sa nouvelle série en quatre épisodes où l'absurde côtoie le grotesque et le burlesque, façon Keaton et Tati. Le tout avec une charge sociale qui est loin d'être négligeable. La formule n'est pas nouvelle (il s'agit d'une suite à son jouissif P'tit Quinquin) et l'ensemble un peu inégal. Sauf qu'il y a de véritables trouvailles comiques, des personnages attachants, un travail de longue haleine sur le son et la durée, puis une finale bluffante. Aujourd'hui et demain dans le cadre du FNC. ***1/2
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire