La qualité varie grandement cette semaine parmi toutes les nouveautés au cinéma.
Anthropocène: L'époque humaine: Ce documentaire signé Jennifer Baichwal, Edward Burtysky et Nick de Pencier arrive à transcender son propos environnemental éculé grâce à la magnificence de ses images. ***
Guy: Alex Lutz offre un sensible faux documentaire sur un chanteur ringard à travers ce long métrage gentil, attendrissant mais un brin monocorde et répétitif. ***
1999: Une troublante histoire vraie sur une vague de suicides est le sujet douloureux de ce documentaire personnel de Samara Grace Chadwick, qui tend vers la thérapie collective malgré un manque manifeste de moyens et quelques égarements. ***
Halloween: Pour célébrer le 40e anniversaire du classique de John Carpenter, place à cette suite directe de David Gordon Green qui amusera à coup sûr les fans bien qu'elle ne prenne pas beaucoup de risques, demeurant constamment au niveau de l'hommage. ***
The Oath: Une joute politique entre amis tourne mal dans cette comédie de Ike Barinholtz, qui séduit d'abord par la pertinence de son propos pour lasser par la facilité de sa démonstration. **1/2
Sharkwater Extinction: Peu d'éléments nouveaux émanent de cette suite du succès de 2007, dont les rouages s'apparentent à un reportage journaliste. Reste la beauté de certains plans et la présence du regretté Rob Stewart. **1/2
Galveston: C'est un premier faux pas derrière la caméra pour Mélanie Laurent qui se fourvoie avec ce Drive des pauvres. Les excellents comédiens n'ont rien à se mettre sous la plan et la mise en scène fait dans l’esbroufe avec son esthétisation de la violence gratuite. **
Space on the Corner: Malgré ses bonnes intentions de rendre hommage à la communauté culturelle de son quartier, ce film à sketches de Sylvain Brosset montre rapidement ses limites, autant au niveau de la réalisation que du scénario et, surtout, de l'interprétation. *1/2
Pervers ordinaire: Même si on aime d'amour le cinéma québécois, il sera difficile de passer à travers cette «joke» de Roger Boire et Valérie Pouyanne. Rien n'y est drôle, c'est filmé comme une mauvaise web-série et les élans de films noirs tombent constamment à plat, gracieuseté de personnages médiocres. *
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