Du beau, du moins bon et du magnifique sont à l'honneur cette semaine dans un cinéma près de chez vous.
Félicité: Bien qu'on l'ai vu en festivals en 2017 (à Berlin ou au FNC), il est toujours impossible d'oublier cette fresque majestueuse d'Alain Gomis, qui marquera l'esprit à jamais avec ses nombreux moments de grâce. ****
Mid90s: Pour son premier film en tant que réalisateur, Jonah Hill offre un touchant récit d'apprentissage sur l'adolescence, l'amitié, le skate et les années 90. Le cousin masculin de Skate Kitchen, quoi! ***1/2
Beautiful Boy: Steve Carell et Timothée Chalamet crèvent l'écran dans ce bouleversant drame de Felix Van Groeningen, qui évite de justesse le mélo grâce à la puissance de sa mise en scène. ***1/2
Oscillations: C'est un surprenant effort que propose Ky Nam Le Duc avec cette histoire de secrets de famille. Il y a de l'atmosphère à revendre et une agréable chimie entre les personnages. ***
L'autre Rio: Place à l'envers de la médaille des jeux olympiques de 2016 à travers ce documentaire révélateur d'Émilie B. Guérette, qui doit beaucoup au cinéma direct. ***
Maria par Callas: Ce documentaire pour les néophytes de la part de Tom Volf n'apprendra rien de nouveau sur la célèbre chanteuse. Reste sa voix qui donne son lot de frissons. ***
Bel Canto: Même si on aime à la folie Julianne Moore, il faut avouer qu'elle n'est pas très crédible dans ce drame mièvre de Paul Weitz qui prêche par excès de gentillesse. **1/2
Wolfe: Ambitieux mais boursouflé et prétentieux, ce premier film de la part de Francis Bordeleau qui a été écrit en quatre jours (cela paraît!) ne fait que multiplier les clichés chez les milléniaux. **
Hunter Killer: Cette série B (ou Z par endroit) qui s'ignore ferait passer Michael Bay pour le maître de la subtilité. Oui, c'est à ce point. *1/2
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