Pour la dernière journée de FNC, place à trois réalisateurs réputés qui, sans offrir leurs meilleurs films, proposent des projets qui sortent des sentiers battus.
Le tout débute en force avec Maps to the Stars, la féroce satire sur Hollywood de David Cronenberg, qui débute de façon classique avant d'exposer la folie de ses personnages. Une fable malsaine sur les 1% de ce monde qui, sans autant marquer les esprits que Cosmpolis, est peuplé d'interprétations remarquables. ***1/2
Abel Ferrara qui s'attaque à Passolini, c'est l'évidence même. Étrangement, le cinéaste qui adore choquer manque un peu de nerfs dans son exploration des derniers mois du mythique cinéaste. Willem Dafoe est remarquable dans le rôle titre, mais l'ensemble laisse complètement indifférent malgré une mise en scène élégante. **1/2
C'est lorsqu'il s'adonne aux essais fauchés que Christophe Honoré est le moins convaincant. Après l'horrible Homme au bain il y a quelques années, le créateur de Les chansons d'amour déçoit avec Métamorphoses, où il jongle avec les mythes grecs sans convaincre totalement. Quelques idées intéressantes ressortent du lot, mais elles sont trop peu nombreuses pour mériter le détour. **
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