Les sorties DVD et Blu-ray se multiplient cette semaine. Il faudra en profiter, parce que le mercure à la baisse ne donne pas le goût de sortir.
Nominé aux Oscars dans la catégorie du meilleur documentaire, Searching For Sugar Man de Malik Bendjelloul est un petit bijou de long métrage, qui raconte le destin plus grand que nature d'un musicien oublié de tous qui a inspiré l'Afrique pendant l'apartheid. Envoûtant au possible. ****
On rit beaucoup devant
L'amour dure trois ans, l'adaptation cinématographique du roman culte de Frédéric Beigbeder par l'écrivain lui-même. Le dialogues sont pétillants et ses clins d'oeil sont tout simplement savoureux. ***1/2
Mon entrevue avec le romancier
Petit film sensible sur l'amour impossible entre deux hommes, Keep the Lights On d'Ira Sachs tient la route grâce à son grand souci du détail et la performance exemplaire de ses interprètes. Son rythme aurait cependant pu être un peu plus resserré. ***
Qui aurait crû que For a Good Time Call de Jamie Travis, qui raconte les mésaventures de deux femmes qui partent une compagnie de téléphone rose, allait faire sourire jusqu'à la fin malgré sa grande prévisibilité? C'est le cas de cette modeste production qui se regarde sans rechigner.
Pour quelque chose de plus sérieux, il y a toujours L'or des autres de Simon Plouffe, un éloquent et troublant documentaire sur les conséquences de l'implantation d'une mine en Abitibi. À voir avant qu'il ne soit trop tard. ***
Croisement pas toujours au point entre le cinéma de Takeshi Kitano et celui de Takeshi Miike, Hard Romanticker de Gu Su-yeon est un essai ultra-violent sur la jeunesse perdue. Ce qui séduit pendant 30 minutes finit un peu par tourner en rond, n'arrivant pas à se renouveler. **1/2
Les clichés sont nombreux dans End of Watch de David Ayer, cette chronique policière où les forces de l'ordre se battent contre les méchants dans un style tape-à-l'oeil et racoleur, dont la mise en scène emprunte autant aux jeux vidéo qu'à cette formule usée jusqu'à la moelle où les protagonistes passent leur temps à se filmer. Si au moins on arrivait à s'attacher aux personnages... **
Troisième tome d'une série à succès, Death Race 3 de Roel René réutilise tout ce qui a fait sa marque de commerce, satisfaisant les amateurs du genre tout en laissant de glace les autres. Au moins, l'effort ne se prend pas du tout au sérieux, ce qui est déjà ça de pris. Et les suppléments DVD ne sont pas piqués des vers.