Il y a des semaines comme ça. Manquer Liaison royale qui est nominé aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger et bouder Hansel and Gretel et Parker qui ne semblent vraiment pas intéressants. Tout ça à cause du froid ambiant. Je me rattrape tout de même avec un des meilleurs longs métrages québécois depuis Rebelle et une des pires productions des dernières années.
À ne pas manquer, Catimini n'a rien à voir avec le précédent - et mauvais - film de sa réalisatrice Nathalie Saint-Pierre (en l’occurrence, Ma voisine danse le ska). On pense plutôt au 10 et demi de Podz dans cette façon de suivre les héroïnes qui sont trimbalées de familles d'accueil aux maisons de transition. Le style est brute, âpre, frontal, suivant constamment ses superbes personnages en se collant constamment à leurs corps. Mis en scène comme Le cercle de Panahi, l'opus dérange et bouleverse, posant d'excellentes questions sur le rôle de la société face à ces enfants sans défense. ****
Aux antipodes se retrouvent Movie 43, un film à sketchs où une dizaine de réalisateurs convient plein d'acteurs connus (Kate Winslet, Dennis Quaid, Elizabeth Banks, Naomi Watts, etc.). On imagine le désir d'Hollywood de «révolutionner» la comédie américaine, celle qui fera vendre encore plus de billets aux adolescents. Comment ils s'y prennent? En pondant un navet pitoyable et insipide, vulgaire et outrancier, où tout est lié au sexe mais dont le rire n'apparaît pratiquement jamais à l'écran. On reconnaît peut-être quelques bonnes idées, sauf que le dispositif est tellement douteux qu'il en devient rapidement indigeste. *
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