Chef-d'oeuvre incontesté de Jacques Tati au même titre que Les vacances de Monsieur Hulot et Mon Oncle, Playtime fut un échec considérable à sa sortie, ruinant même son cinéaste. Une injustice profonde envers un opus fascinant qui porte une attention particulière aux décors et à l'espace, à l'aliénation du travail et à ce capitalisme qui aseptise tout sur son passage, rendant conforme l'art, la culture et l'architecture. À travers quelques vignettes d'un savant génie comique et critique, le réalisateur superpose les idées et les gags, les personnages et les situations cocasses, pour créer un vibrant maelström humain qui marquera à coup sûr n'importe quel cinéphile. *****
vendredi 18 janvier 2013
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire