lundi 31 mars 2025
Film du jour: Julie se tait
dimanche 30 mars 2025
Film du jour: Darkest Miriam
Critique: Death of a Unicorn
samedi 29 mars 2025
Critique: The Woman in the Yard
Film du jour: Rapado
vendredi 28 mars 2025
Film du jour: Finalement
jeudi 27 mars 2025
Film du jour: Grand Tour
mercredi 26 mars 2025
Film du jour: Miséricorde
mardi 25 mars 2025
Film du jour: Wolf Man
lundi 24 mars 2025
Film du jour: Model Shop
dimanche 23 mars 2025
Film du jour: Santosh
samedi 22 mars 2025
The Alto Knights (critique)
Film du jour: Habiter la maison
vendredi 21 mars 2025
Film du jour: Vingt Dieux
jeudi 20 mars 2025
Film du jour: Jouer avec le feu
mercredi 19 mars 2025
Film du jour: L'empire
mardi 18 mars 2025
Film du jour: No Other Land
lundi 17 mars 2025
Entrevue Jonathan Millet (Les fantômes)
Membre d'une organisation secrète qui traque les criminels de guerre, Hamid (Adam Bessa) se lance à la poursuite de son bourreau dans Les fantômes de Jonathan Millet, lauréat du prix Louis-Delluc du meilleur premier film. Je me suis entretenu avec le cinéaste lors de son passage à Montréal dans le cadre de Cinémania.
Vous pouvez me parler de votre parcours atypique? Seul avec votre
caméra, vous avez traversé et filmé dans une cinquantaine de pays...
Quand j'avais 18 ans, j'étais sûr que je voulais faire du cinéma. Les réalisateurs que j'aimais n'ont pas étudié le cinéma: ils ont tous creusé leurs propres voies pour amener qui ils étaient à l'intérieur du cinéma. J'avais envie de découvrir le monde et de me découvrir moi. Je suis parti seul avec ma caméra vers l'Est. J'ai fait des petits films pour des ONG, des images d'illustrations dans les pays fermés. Je devais raconter en un plan l'atmosphère d'un pays. Ce fut la meilleure école de cinéma.
Qu'est-ce qui vous a amené vers Les
fantômes?
C'est un film qui retrace mon parcours. Je suis resté très longtemps en Syrie. C'est un pays qui m'a donné envie de faire mes premiers documentaires sur la question de l'exil. J'ai commencé à écrire un documentaire sur les réfugiés de guerre et les traumas: ce qu'on garde au plus profond de son corps quand on vit une guerre, de la torture ou un deuil. Je voulais raconter cette invisibilité-là.
La forme du suspense paranoïaque s'est rapidement imposée?
Lorsque je vais au cinéma, j'ai envie d'être complètement emporté par un film. Je veux être bousculé, bouleversé, que les personnages vivent des grandes questions intenses. Quand un réfugié syrien a commencé à me raconter cette histoires, je me suis dit que je n'avais rien entendu d'aussi puissant et incroyable. Je voulais rendre hommage à l'héroïsme tragique de mes personnages.
Le film est particulièrement sensoriel, misant sur le hors champ afin
de participer à l'immersion en place...
Après trois années de recherches, j'avais des montagnes d'informations. Je pouvais écrire des livres théoriques dessus. Mais ce n'est pas du tout ce qui m'intéressait. Comme mon sujet principal est ce qui se passe dans le corps, les traumas, la manière qu'un simple bruit réveille des émotions, je me suis dit que ça devait être la ligne du film. Par le travail sur le son et le montage, on a essayé de provoquer chez le spectateur du ressenti physique pour que le film soit une réelle expérience.
Adam Bessa porte le film sur ses épaules. Il offre un jeu toute en subtilité et en non-dit. Tout se joue dans son regard, ses gestes, son calme douloureux...
C'était important d'avoir un visage neuf. Au départ, je voulais un comédien syrien, mais ceux que j'ai rencontré m'ont dit que c'était trop dangereux pour eux, car ils avaient toujours des proches au pays. J'ai fait un casting pendant un an dans tous les pays arabes et j'ai finalement rencontré Adam. J'ai senti qu'il avait l'intensité intérieure que je recherchais. Ce qui me faisait le plus peur dans toutes ces questions de torture et de souffrance, c'est que le comédien en fasse trop. Lui, au contraire, il pouvait complètement se retenir. Il a travaillé trois mois sur la langue et l'accent.
À quoi ressemblent vos films ou cinéastes de chevet?
Ce qui me parle, ce sont des cinéastes qui font des films qui ne ressemblent qu'à eux et qui nous surprennent. Ce qui m'ennuie au cinéma, ce sont les films qui sont tellement bien faits. J'ai envie d'un film escarpé, un peu audacieux. Des cinéastes comme Werner Herzog et Paul Thomas Anderson m'ont donné le goût de faire du cinéma.
Pour Les fantômes, j'ai vu beaucoup de films de type thriller ou d'espionnage. Je sentais bien qu'il y avait toujours des passages obligés, des scènes ou codes qui m'ennuyaient. Parfois, des réalisateurs s'emparaient de ça et ils faisaient des films uniques. Celui que j'ai le plus envie de citer est The Conversation de Coppola. Il fait quelque chose d'énorme avec une oeuvre très minimaliste. C'est un film de solitude et d'obsession qui est à la fois très personnel pour l'auteur et universel pour le spectateur.
Film du jour: The Protagonists
dimanche 16 mars 2025
The Electric State (critique)
Film du jour: Soudain seuls
samedi 15 mars 2025
Novocaine (Critique)
Film du jour: Un héros très discret
vendredi 14 mars 2025
Black Bag (Critique)
Film du jour: Sisi & Me
jeudi 13 mars 2025
Film du jour: Les fantômes
mercredi 12 mars 2025
Film du jour: Marcello Mio
mardi 11 mars 2025
Film du jour: Annie Hall
lundi 10 mars 2025
Film du jour: Charles et Lucie
dimanche 9 mars 2025
Film du jour: 7 Beats Per Minute
samedi 8 mars 2025
Film du jour: Seven Veils
vendredi 7 mars 2025
Film du jour: Maurice
jeudi 6 mars 2025
Mickey 17 (Critique)
Film du jour: Pédalo
mercredi 5 mars 2025
Film du jour: La bande des quatres
mardi 4 mars 2025
Film du jour: Paddington in Peru
lundi 3 mars 2025
Film du jour: The Servant
dimanche 2 mars 2025
Choix et prédictions Oscars
Meilleur film
Choix: Nickel Boys, suivi de près par The Brutalist
Prédiction: Conclave, qui devance in extremis Anora
Meilleur réalisateur
Choix: Brady Corbet (The Brutalist)
Prédiction: Sean Baker (Anora)
Meilleur acteur
Choix: Adrien Brody (The Brutalist)
Prédiction: Adrien Brody (The Brutalist) tout juste devant Timothée Chalamet (A Complete Unknown)
Meilleure actrice
Choix: Fernanda Torres (I'm Still Here)
Prédiction: Demi Moore (The Substance)
Meilleur acteur dans un second rôle
Choix: Guy Pearce (The Brutalist)
Prédiction: Kieran Culkin (A Real Pain)
Meilleure actrice dans un second rôle
Choix: Felicity Jones (The Brutalist)
Prédiction: Zoe Saldana (Emilia Pérez)
Meilleur scénario original
Choix: The Brutalist
Prédiction: Anora, un poil devant A Real Pain
Meilleur scénario adapté
Choix: Nickel Boys
Prédiction: Conclave
Meilleure photographie
Choix: The Brutalist
Prédiction: The Brutalist
Meilleure musique
Choix: The Brutalist
Prédiction: The Brualist
Meilleur film international
Choix: Les graines du figuier sauvage
Prédiction: I'm Still Here, un cheveux devant Emilia Pérez
Meilleur film d'animation
Choix: Memoir of a Snail
Prédiction: The Wild Robot
Meilleur documentaire
Choix: Porcelain War
Prédiction: No Other Land