En rendant hommage à l'esthétisme coloré, stylisé et artificiel des films en Technicolor des années 60, The Love Witch (2016) d'Anna Biller se permet de détourner les codes du mélo et de la romance hollywoodienne, joignant à cette histoire psychédélique de sorcières un réel enclin féministe. Le décalage opère parfaitement et si l'ensemble traîne quelque peu en longueur, il amuse et perturbe tout à la fois, seulement par sa finale glaçante qui évoque celle de Jeanne Dielman. ***1/2
mercredi 24 mars 2021
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