À la base, cette coproduction égypto-soviétique de 1964 fut une oeuvre de propagande qui a échappé à son réalisateur Youssef Chahine. Mais il existe une copie approuvée par son cinéaste, intitulée Un jour, le Nil, qui se suit comme une saga maussade sur la fin des illusions, des modes de vie d'hier et d'amour malheureux. Un cinéma de grande liberté, qui multiplie les intrigues et les personnages jusqu'à plus soif, baignant le récit d'une voix hors champs en total décalage avec ce qui se passe. Lorsque les mots abondent, il faut se fier aux images et à la naïveté d'un geste artistique qui fait fi des intentions politiques.
lundi 17 août 2020
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire