La vie reprend normalement son cours, avec la sortie notamment de nouveaux films d'Atom Egoyan et des frères Dardenne. Un titre se révèle toutefois essentiel cette semaine...
First Cow: Auteure d'une feuille de route sans fausse note, Kelly Reichardt se surpasse avec cette magnifique histoire d'amitié masculine, questionnant la notion de capitalisme dans l'ADN même des États-Unis. Une oeuvre d'art contemplative et réconfortante, qui séduit amplement par son script nuancé et ses immenses prouesses techniques. ****
Mon entrevue avec la réalisatrice
Le jeune Ahmed: Les frères Dardenne s'intéressent au radicalisme religieux avec cette nouvelle proposition implacable sur la jeunesse perdue, qui s'est mérité le prix de la mise en scène à Cannes en 2019. Sans être aussi nécessaire que leurs précédents opus, il s'agit d'un long métrage maîtrisé et généralement captivant, jusqu'à sa finale qui fera amplement discutée. ***1/2
Mon entrevue avec les cinéastes
Ma critique
Le Cinéma Moderne propose deux nouveautés en location en ligne. Puissant documentaire sur le colonialisme et le désir de résistance des peuples aborigènes en Australie, In My Blood It Runs (***1/2) de Maya Newell fait le tour de la question sans jamais négliger son aspect cinématographique, dont plusieurs passages épiques rappellent Beasts of the Southern Wild. Beaucoup plus conventionnel, Sol souverain (***) de David Curtis présente le quotidien de cultivateurs qui cherchent l'autosuffisance dans le Yukon sauvage. Inspirant et visuellement soigné, l'essai peine toutefois à sortir des sentiers battus.
Vivarium: Cette création de Lorcan Finnegan avait tout pour séduire: une intrigante prémisse sur une vie de banlieue qui avale littéralement ses pauvres héros, un grand soin visuel et sonore, des acteurs crédibles dépassés par les événements (mention spéciale à Imogen Poots). Sauf que l'ensemble traîne en longueur, étant incapable de se renouveler après quelques surprises bien amenées. Cela finit alors par ressembler à un épisode de Twilight Zone. **1/2
Mon entrevue avec la réalisatrice
Le jeune Ahmed: Les frères Dardenne s'intéressent au radicalisme religieux avec cette nouvelle proposition implacable sur la jeunesse perdue, qui s'est mérité le prix de la mise en scène à Cannes en 2019. Sans être aussi nécessaire que leurs précédents opus, il s'agit d'un long métrage maîtrisé et généralement captivant, jusqu'à sa finale qui fera amplement discutée. ***1/2
Mon entrevue avec les cinéastes
Ma critique
Le Cinéma Moderne propose deux nouveautés en location en ligne. Puissant documentaire sur le colonialisme et le désir de résistance des peuples aborigènes en Australie, In My Blood It Runs (***1/2) de Maya Newell fait le tour de la question sans jamais négliger son aspect cinématographique, dont plusieurs passages épiques rappellent Beasts of the Southern Wild. Beaucoup plus conventionnel, Sol souverain (***) de David Curtis présente le quotidien de cultivateurs qui cherchent l'autosuffisance dans le Yukon sauvage. Inspirant et visuellement soigné, l'essai peine toutefois à sortir des sentiers battus.
Vivarium: Cette création de Lorcan Finnegan avait tout pour séduire: une intrigante prémisse sur une vie de banlieue qui avale littéralement ses pauvres héros, un grand soin visuel et sonore, des acteurs crédibles dépassés par les événements (mention spéciale à Imogen Poots). Sauf que l'ensemble traîne en longueur, étant incapable de se renouveler après quelques surprises bien amenées. Cela finit alors par ressembler à un épisode de Twilight Zone. **1/2
Catch and Release: Cette adaptation de la célèbre pièce de Jane Martin sur un groupe religieux qui kidnappe une jeune femme afin de la convaincre de ne pas se faire avorter bénéficie du talent de Laurence Leboeuf, dont l'isolement en nature (Mont Foster) lui va décidément bien. Parce que si le texte peut paraître didactique et la réalisation de Dominique Cardona et Laurie Colbert trop sage et académique, les comédiens sauvent la mise. Offert virtuellement dans quelques cinémas et dès le 14 juillet sur itunes. **1/2
Guest of Honour: Mais que se passe-t-il avec Atom Egoyan? Même si ses plus récents efforts contiennent tous ses thèmes fétiches, les résultats laissent à désirer. C'est le cas de cette exploration des secrets du passé qui n'est ni crédible ni vraiment engageante malgré la performance sentie de David Thewlis. **
Mon entrevue avec le réalisateur
Guest of Honour: Mais que se passe-t-il avec Atom Egoyan? Même si ses plus récents efforts contiennent tous ses thèmes fétiches, les résultats laissent à désirer. C'est le cas de cette exploration des secrets du passé qui n'est ni crédible ni vraiment engageante malgré la performance sentie de David Thewlis. **
Mon entrevue avec le réalisateur
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