Raoul Ruiz a réalisé plusieurs films cinglés. Le toit de la baleine (1982) est un de ceux-là. Largement improvisé, le long métrage multiplie les thèmes - langue, maxime, colonisation et compagnie - en multipliant les scènes de miroir et d'expérimentations, perdant allègrement le cinéphile au passage, qui sera hypnotisé par les images fascinantes d'Henri Alekan. Un trip impressionniste prenant la forme d'un cauchemar, dont l'écho à Proust se fait amplement ressentir. À voir sur le site de la Cinémathèque française. ***1/2
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