Drames et documentaires se disputent les écrans de cinéma cette semaine.
Cancion sin nombre: Rare film péruvien à venir jusque chez nous, ce premier long métrage de Melina Leon frappe fort. Il s'agit d'une bouleversante histoire vraie sur femme qui s'est fait voler son bébé en accouchant! Le scénario puissant qui fait fi de quelques sous-intrigues secondaires moins développées est gratifié d'une interprétation déchirante et de sublimes images en noir et blanc rappelant de vieilles photographies. Au Cinéma Moderne. ***1/2
Ash: Inspiré d'un fait réel, ce drame canadien d'Andrew Huculiak (Violent) fera discuter dans les chaumières dans sa façon de suivre pas à pas un journaliste qui commet l'impensable. Complexe et prenant malgré un symbolisme proéminent, le récit pose de brûlantes questions morales, offrant à Tim Guinee un rôle mémorable. Peu importe ce qu'on pense du traitement, il est possible de se raccrocher à la superbe direction photo, qui passe allègrement de l'ombre à la lumière. Sur viméo et sur iTunes Canada dès le 28 juillet. ***
Pompei: Il ne faut pas chercher une histoire élaborée dans cette romance de John Shank et Anna Falguères. Tout passe par ses élans contemplatifs, l'érotisme de ses personnages, ses magnifiques paysages évoquant les westerns et la musique de grande qualité de Dear Criminals. À tel point que l'ensemble a beau plafonner au bout d'une heure, il est plutôt difficile de regarder ailleurs tant le résultat hypnotise. ***
Jongué, carnet nomade: Cet éclairant portrait d'un photographe hors norme permet à Carlos Ferrand de traiter de thèmes importants (identité, exode...) à travers une mise en scène expressive. C'est toutefois étrange que le grand intérêt développé dans la première partie fond comme neige au soleil par la suite. ***
Ash: Inspiré d'un fait réel, ce drame canadien d'Andrew Huculiak (Violent) fera discuter dans les chaumières dans sa façon de suivre pas à pas un journaliste qui commet l'impensable. Complexe et prenant malgré un symbolisme proéminent, le récit pose de brûlantes questions morales, offrant à Tim Guinee un rôle mémorable. Peu importe ce qu'on pense du traitement, il est possible de se raccrocher à la superbe direction photo, qui passe allègrement de l'ombre à la lumière. Sur viméo et sur iTunes Canada dès le 28 juillet. ***
Pompei: Il ne faut pas chercher une histoire élaborée dans cette romance de John Shank et Anna Falguères. Tout passe par ses élans contemplatifs, l'érotisme de ses personnages, ses magnifiques paysages évoquant les westerns et la musique de grande qualité de Dear Criminals. À tel point que l'ensemble a beau plafonner au bout d'une heure, il est plutôt difficile de regarder ailleurs tant le résultat hypnotise. ***
Jongué, carnet nomade: Cet éclairant portrait d'un photographe hors norme permet à Carlos Ferrand de traiter de thèmes importants (identité, exode...) à travers une mise en scène expressive. C'est toutefois étrange que le grand intérêt développé dans la première partie fond comme neige au soleil par la suite. ***
White Riot: En cette ère de la montée de l'extrême droite et du racisme, ce documentaire de Rubika Shah révèle son importance. Vrai que cette période - l'émergence du punk et sa jeunesse - a largement été documentée par le passé. Mais cet essai au rythme certain ne manque pas d'intervenants forts/phares et de mélodies rentre-dedans pour accrocher. ***
2040: Énième documentaire écologique sur la nécessité de changer nos comportements avant qu'il ne soit trop tard, cet effort australien a la particularité - comme Demain - d'être positif et de vulgariser des notions complexes. On ne peut aller contre la vertu... mais pourquoi son réalisateur Damon Gameau se met autant en scène, n'hésitant pas à utiliser jusqu'à plus soif des images de sa fillette sur de la musique mélo afin d'émouvoir maladroitement le public? **1/2
2040: Énième documentaire écologique sur la nécessité de changer nos comportements avant qu'il ne soit trop tard, cet effort australien a la particularité - comme Demain - d'être positif et de vulgariser des notions complexes. On ne peut aller contre la vertu... mais pourquoi son réalisateur Damon Gameau se met autant en scène, n'hésitant pas à utiliser jusqu'à plus soif des images de sa fillette sur de la musique mélo afin d'émouvoir maladroitement le public? **1/2
#JeSuisLà: L'attente a été longue pour Éric Lartigau, qui n'avait rien offert depuis La famille Bélier. Le voilà de retour avec un conte sur les réseaux sociaux, visuellement stimulant et interprété avec sobriété par Alain Chabat, mais qui se révèle toutefois trop sage, appuyé et superficiel. **1/2
Ma critique
Mon entrevue avec le réalisateur
Ma critique
Mon entrevue avec le réalisateur
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