À sa sortie en
1974, The Towering Inferno a fracassé le box office, surfant sur la
vague de films catastrophiques engendrée par la sortie de Airport quatre
années plus tôt. Un peu comme The Poseidon Aventure et les nombreux
longs-métrages explosifs qui allaient suivre (jusqu’à sa renaissance dans les
années 1990), le canevas scénaristique demeure le même. Un groupe de personnes
(il y a toujours au moins un héros et un méchant incompétent) est coincé dans
des situations extraordinaires. Il y aura des décès, des blessés, des histoires
d’amour condamnées par le destin et de grandes preuves de courage.
Qu’est-ce que ce récit
réalisé par John Guillermin et produit par le célèbre Irwin Allen a de plus que
tous les autres titres interchangeables ? Il s’agit d’un des premiers à
avoir vu le jour, sa construction dramatique tient en haleine malgré sa trop
longue durée (165 minutes !), ses exploits techniques s’avèrent
considérables pour l’époque et le divertissement atteint son paroxysme par son
mélange incessant d’action et d’humour. De quoi le réécouter en 2018 avec le
même plaisir. Surtout que la distribution réunie (Paul Newman, Steve McQueen, Faye Dunaway, Fred Astaire, Robert Wagner et
William Holden !) est loin d’être banale.
Ode aux pompiers et à l’héroïsme avec sa finale prophétique qui donne froid dans le dos, The Towering Inferno sait divertir intelligemment. Il ne s’agit pas que d’un gros film d’action bête et stupide, mais d’un drame humain assez prenant, campé par des vedettes qui peuvent se laisser aller en incarnant des personnages unidimensionnels. Dans le genre, difficile de faire mieux. Cela fait changement de ces films d’été contemporains qui finissent tous par se ressembler. ***1/2
Ode aux pompiers et à l’héroïsme avec sa finale prophétique qui donne froid dans le dos, The Towering Inferno sait divertir intelligemment. Il ne s’agit pas que d’un gros film d’action bête et stupide, mais d’un drame humain assez prenant, campé par des vedettes qui peuvent se laisser aller en incarnant des personnages unidimensionnels. Dans le genre, difficile de faire mieux. Cela fait changement de ces films d’été contemporains qui finissent tous par se ressembler. ***1/2
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