Avec La peau blanche, Funkytown et Louis Cyr: L'homme le plus fort du monde, le cinéaste Daniel Roby aime explorer des univers distincts et hors norme, centrant tout sur ses personnages. Je l'ai rencontré pour la sortie de Dans la brume (mon entrevue) et je lui ai demandé quels étaient ses films préférés. Voici sa réponse...
« Il y a des films de genre qui
ont marqué ma jeunesse, comme Jaws et
Alien. Ce sont des classiques. Par
exemple, quand on m'a proposé Dans la
brume, je me suis rappelé de Ridley Scott quand il a fait Alien. C'était un film à petit budget où
il pouvait inventer des choses intéressantes...
C'est drôle, j'étais fan de deux
pans de cinéma. Dans le cinéma plus d'auteur, j'étais un vrai fan du cinéma de
Stanley Kubrick, où j'étais vraiment interpellé, intrigué. Ça te pousse à tes
limites, et c'est à revoir ces films-là. Il y a de vraies réflexions,
extrêmement poussées, sur la condition humaine, dans un médium puissant, sans
sur explication. Kubrick c'est le maître. Il te met dans une situation où lui
il a réfléchi au sens de la vie d'un certain point de vue et il te le fait
vivre. Ce sont des films de génie.
Dans l'expérience
cinématographique qui m'influençait beaucoup, il y avait aussi David
Cronenberg. Surtout ses anciens films: j'étais un grand fan de Dead Zone, Videodrone, Dead Ringers.
Ce sont des films que j'adorais. Du film de genre où l'on explore la condition
humaine, mais une étape de plus.
Et en parallèle, j'étais autant
un fan de Spielberg avec Jaws et Close Encounters of the Third Kind.
C'était énorme, des chefs-d'oeuvre. Et peut-être les deux autres qui m'ont le
plus marqué quand j'étais jeune, c'était Coppola et Scorsese. Tout ce
groupe-là. Taxi Driver m'avait
vraiment bousculé, Goodfellas aussi.
Ce sont les années où je consumais vraiment beaucoup de cinéma. C'est sûr que
c'est là-dedans que j'ai baigné et ce sont tous ces films-là qui m'influencent
aujourd'hui. »
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