Les films se succèdent au tournant cette semaine au niveau des sorties au cinéma. Trois nouveautés attirent cependant notre regard...
Seconde collaboration entre Olivier Assayas et Kristen Stewart, Personal Shopper est une superbe oeuvre de fantômes sur les rapports entre le tangible et le spirituel. Essentiel ****
Ultime long métrage d'Andrzej Wajda, Les fleurs bleues s'intéresse avec doigté au sort d'un peintre dans l'après Deuxième Guerre mondiale. Classique mais d'une très grande classe. ***1/2
Robin Aubert revient à un cinéma minimaliste avec Tuktuq où il questionne l'apport aux autres. Un très joli essai social, politique et humain tout à la fois. ***1/2
Émouvant documentaire sur une mère qui retourne vivre dans le lieu de son enfance avec sa famille, P.S. Jerusalem de Danae Elon traite son sujet à regard d'enfants, cumulant les répétitions mais également les réflexions probantes. ***
Hallucination nostalgique quoiqu'un peu éparpillée sur son célèbre prédécesseur, Trainspotting 2 de Danny Boyle prend le risque d'essayer des choses au lieu de simplement se répéter. ***
L'appel du large est au coeur de Les terres lointaines de Félix Lamarche, qui vaut surtout le détour dans sa façon anthropologique de filmer ses sujets et d'épouser leur rythme intérieur. ***
Autant on avait adoré The Lunchbox de Ritesh Batra, autant The Sense of an Ending qui est adapté d'un roman à succès laisse de glace dans sa façon mécanique d'alterner entre le présent et les souvenirs. L'interprétation demeure toutefois impeccable. **1/2
Les deuxièmes chances sont également au coeur de The Second Time Around de Leon Marr, un téléfilm longuet mais bien intentionné sur des personnes âgées qui se sentent vivre à nouveau. **1/2
Créateur du très sympathique The Skeleton Twins, Craig Johnson est de retour avec Wilson, une comédie mélancolique facile et mal ficelée, où Woody Harrelson en fait des tonnes pour rien. **
Inspiré d'une histoire vraie, Je compte sur vous de Pascal Elbé s'enfarge rapidement les pieds dans le tapis, se perdant dans ses tentatives de faire rire et d'émouvoir au détour d'une intrigue assez ennuyante. **
Chips de Dax Shepard n'a pas gardé grand-chose de sa rigolote série télé. C'est devenu vulgaire, violent et homophobe. Le duo de comédiens a beau s'amuser, ce n'est pas toujours le cas du spectateur. **
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