Une belle variété de films en français prennent l'affiche cette semaine au cinéma. La seule exception étant...
... Kong: Skull Island de Jordan Vogt-Roberts (The Kings of Summer), un nouveau volet mettant en vedette notre singe préféré. Cette série B survitaminée s'avère un divertissement extrêmement efficace, stupide mais techniquement impressionnant, qui fait rigoler encore et encore avec ses scènes d'action à tout casser. ***
Très apprécié dans les festivals, Réparer les vivants de Katell Quillévéré parle du dons d'organes au sein d'une histoire lumineuse mais un peu lourde, qui fait l'impossible pour soutirer des larmes. La première partie très sensorielle est toutefois plus intéressante que la seconde, beaucoup plus convenue. ***
Documentaire qui suit le destin de trois jeunes qui viennent de sortir d'un centre jeunesse, En cavale de Mathieu Arsenault va droit au coeur. C'est peut-être un peu brouillon mais si authentique et touchant à ses heures. ***
Le combat de l'indépendance est le nerf même de l'essai Yes de Félix Rose et Éric Piccolli qui suit deux militants québécois en Écosse pendant leur référendum. Malgré quelques redites et longueurs, la réflexion est plus que pertinente et on sent un réel désir de jouer avec le médium. ***
Si l'on a toujours adoré le cinéma de Benoit Pilon, Iqaluit laisse de glace avec son récit en demi-teinte. Quelques thèmes importants et un grand soin apporté à la photographie ne sont pas toujours suffisants pour excuser une errance dans le scénario et une performance peu convaincante de Marie-Josée Croze. **1/2
Combat au bout de la nuit de Sylvain L'Espérance ne manque pas d'ambition dans sa façon de poser son regard sur la Grèce endettée et de prendre le pouls de sa population. Sauf qu'un énorme travail au niveau du montage aurait dû être fait. Car peu importe ses qualités et sa nécessité d'exister, tenir le cinéphile en otage pendant 4h45 relève parfois plus de la prétention artistique que du bon sens. Il y a pourtant du très bon matériel caché là-dedans... **1/2
Il y a tellement de bons sentiments dans Le coeur en braille de Michel Boujenah que le spectateur rend rapidement les armes. Cette naïveté chronique et cette mise en scène ringarde ne servent jamais cette leçon d'amitié particulièrement appuyée et ces personnages artificiels. **
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