jeudi 25 décembre 2014

Sorties au cinéma : Mr. Turner, Big Eyes, D’où je viens, The Gambler, Into the Woods

Plusieurs films très différents prennent l'affiche en cette journée de Noël. Drame biographique, comédie musical, documentaire et chronique existentielle: il y a vraiment de tout pour tous!

Gagnant du prix d'interprétation masculine à Cannes pour Timothy Spall, Mr. Turner est une chronique anecdotique mais révélatrice de la part de Mike Leigh, qui revient sur les dernières années de vie d'un des peintres anglais les plus importants des derniers siècles. C'est visuellement magnifique et toujours très intéressant. ***1/2

Après une série d'échecs cuisants, Tim Burton revient à un cinéma plus personnel avec Big Eyes, ce biopic sur une peintre qui a laissé son mari signer ses peintures, climat de l'époque (les années 1950) oblige. Tour à tour drôle, gentil et inquiétant, ce petit film superficiel mais très agréable bénéficie de performances inspirées d'Amy Adams et de Christoph Waltz. *** 

Essai à la fois biographique et universel sur l'identité et l'existence, D'où je viens de Claude Demers fait visiter le quartier de Verdun avec une bonne dose de chaleur humaine pour prendre le pouls de sa population, faire le point sur son passé et exposer des paradigmes qui nous touchent tous. L'exposé un brin didactique et trop écrit ne manque surtout pas de poésie, de souffle et de lyrisme. ***

Remake d'un très bon film des années 1970 qui mettait en vedette James Caan, The Gambler de Rupert Wyatt sent l'hommage à plein nez, plongeant cette fois Mark Wahlberg dans cette quête existentielle où il doit faire le choix entre son avenir de professeur et d'écrivain et son présent de joueur compulsif. Ce personnage et ses thèmes, riches de sens, sont peu ou mal traités, le cinéaste y préférant une approche tape-l'oeil qui n'est pas à l'avantage du résultat final, assez quelconque. **1/2

Est-ce que Rob Marshall peut faire autre chose que des comédies musicales? Après son surestimé Chicago et son sous-estimé Nine, il est de retour avec Into the Woods, où il dénature plusieurs mythes de notre enfance. Brouillon, filmé de façon trop académique et s'éparpillant au sein de nombreux récits qui ne forment pas une symbiose harmonieuse, ce long métrage à la distribution étincelante aurait dû comporter davantage d'humour noir pour mériter pleinement notre investissement. **1/2

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